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ASTROLOGICA

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Le débat entre astrologues et astronomes

par Jacques Halbronn

    Nous avons toujours été frappé par le fait que selon la grille de lecture utilisée pour regarder le monde, l’interprétation des événements et l’importance à leur accorder pouvait considérablement se modifier. On dit que les faits sont têtus, mais il nous semble au contraire qu’ils n’existent guère par eux-mêmes, pris séparément, sinon au niveau statistique où un certain dessin / dessein peut apparaître.

   Il suffit parfois de remplacer un concept/mot par un autre pour que notre perception historique change, tel événement devenant contingent et non significatif et tel autre prenant soudain un tout autre relief. C’est pourquoi ceux qui prétendent tester le travail des chercheurs en astrologie devraient être prudents: il faut parfois du recul pour déterminer le sens de ce qui s’est passé. Le chercheur ne devrait d’ailleurs jamais se polariser sur un seul événement mais sur une suite de circonstances, et éviter de prendre position sur un cas isolé du genre pronostic sportif ou politique chiffré. Ce qui importe, c’est la tendance à moyen terme.

   En ce sens, il est bon de distinguer la cause et le signe, distinction classique en astrologie mais dont il semble que l’on ait perdu la raison d’être. Dire que les configurations astrales - car un astre seul n’agit pas, c’est sa configuration avec un autre astre, planète ou étoile, qui fait sens pour les hommes - sont signe, cela veut dire que ce qui se passe est exprimé par le ciel alors que si elles sont cause, il faut entendre qu’elles fournissent un cadre mais que différents facteurs peuvent intervenir qui déboucheront sur une certaine diversité de résultats. On notera donc que la théorie des causes est plus scientifique que celle des signes et qu’elle distingue la nécessité et le hasard, ce que ne fait pas la théorie des signes laquelle suppose que l’astrologue est en mesure de déterminer l’effet en fin de course, au cas par cas. La notion de signe convient mieux à la voyance qu’à l’astrologie. Pour dépasser les cas particuliers, seul le travail statistique, répétons-le, est pertinent et cela vaut aussi bien pour tel cas qui donnerait l’impression qu’un système est valable alors qu’il ne l’est que ponctuellement ou tel autre qui semblerait infirmer un système alors que c’est là sinon une exception, du moins un facteur qui peut se percevoir diversement, selon le contexte. Il n’y a pas de faits bruts : même une victoire ou un échec peuvent être sans lendemain. D’où l’importance de déterminer des zones temporelles au cours desquels une certaine tendance doit l’emporter. Une prévision devrait couvrir une période- on dira même carrément une suite de plusieurs années - et non un bref moment, on ne joue pas au loto ! On attend de l’astrologue qu’il apporte des perspectives, non qu’il se contente de travailler à la petite semaine, ne voyant pas plus loin que le bout de son nez.

   Tout cela pour dire que le renouvellement des concepts, même modéré, est souvent fécond et permet d’améliorer notre lecture du monde. Nous n’avons donc aucune honte à remplacer un mot par un autre parce que nous avons cru / pu remarquer qu’il permettait de mieux faire apparaître précisément des tendances bien distinctes Car on ne travaille jamais sur un mot mais sur un couple de mots, c’est-à-dire une chose et son contraire, tant l’astrologue nous semble voué à la mise en évidence de périodes fortement contrastées, selon une sorte d’aller-retour perpétuel.

   Le concept de compatibilité que nous proposons dans cette étude remplace donc celui d’alliance proposé antérieurement.1 Nous opposerions donc les phases conférant un sentiment que les chose, les gens, sont compatibles et celles influant en direction d’un sentiment inverse et nous associons d’ailleurs le concept de compatibilité à celui de contrôle : si l’on pense que l’on ne peut contrôler un processus, on tend vers une impression d’incompatibilité et en revanche si l’on a l’impression de pouvoir le contrôler, on est amené à considérer que l’on peut parvenir à une certaine compatibilité entre les éléments en présence.

   Au niveau des configurations astronomiques, la conjonction / opposition de Saturne indifféremment à Aldébaran et à Antarés, correspondrait à une phase, à une zone, d’incompatibilité tandis que la quadrature (angle droit, 90°) entre les mêmes facteurs célestes correspondrait à une zone de compatibilité. Sur un plan analogique, la quadrature correspond à un état intermédiaire, celui de la demi-lune, mi blanche, mi noire; mi claire, mi obscure, tandis que la conjonction / opposition correspond à des états extrêmes, ceux de la nouvelle lune et de la pleine lune.2 On peut aussi relier la quadrature aux équinoxes correspondant à des saisons en demi teinte (printemps / automne) et la conjonction/opposition aux solstices, correspondant à des saisons mieux tranchées (Eté / hiver).

   La conjonction / opposition est donc ici à placer en rapport avec le concept de non compatibilité et de non contrôle, en abrégé NC alors que la phase / zone inverse de quadrature sera désignée par la lettre C.

   En phase NC, l’on tend à laisser les choses et les gens “filer”, reprendre leur liberté, on ne cherche pas à tout concilier, à tout contrôler au sein d’un seul et même cadre.

   En phase C, au contraire, l’on tend à vouloir englober un maximum de données, à en laisser le moins possible en dehors de l’ensemble ainsi constitué, quitte à accepter et à adopter certains compromis et cohabitations plus ou moins évidentes.

   Le langage utilisé, ici, soulignons-le, vaut tant à l’échelle individuelle que collective précisément du fait même qu’il traite d’une dimension relationnelle ; il se prête donc éventuellement au conseil personnel.

   Développons à présent les applications de la dialectique conceptuelle ainsi posée mais auparavant précisons que notre démarche se veut avant tout statistique: un individu peut agir à contretemps de la phase considérée, notamment par mimétisme par rapport à une situation antérieure qu’il tend, à tort ou à raison, à assimiler à la situation présente. Cela dit, la suite des événements tendra à relativiser la signification d’une telle initiative décalée et tant diachroniquement que synchroniquement, inappropriée, au regard de la tendance générale. Nous travaillons sur des périodes, non sur des événements isolés, de façon à dégager la contingence de la nécessité.

   Essayons donc de constituer une typologie événementielle avec laquelle il importe de se familiariser avant de se lancer dans des corrélations avec les configurations astrales. Voici les mots clefs que nous proposons respectivement pour les phases C et NC, cela tourne autour de l’idée d’altérité, de l’évolution de notre rapport à l’autre.

Zones C

   Tout relier, tout connecter, agréger, ne rien exclure, tout garder, surveiller, on veut que l’autre participe, on ne veut négliger ni n’oublier personne, solidarité, risque de totalitarisme, on est jaloux de l’autre, on est les uns sur les autres. Cette zone correspond à une certaine forme de masculinité qui implique, selon nous, un brassage dépassant la spécificité des entités en présence.3

Zones NC

   Se dégager, se désengager, préserver, ménager, on est jaloux de sa liberté de mouvement, on respecte la tranquillité de l’autre, laisser partir, filer, se défaire, la bride sur le cou, savoir renoncer, une relation faite de souplesse, point trop contraignante, manque de vigilance par rapport à autrui, forme d’indifférence. Impression fréquente que des choses ou des gens sont inconciliables, que cela ne va pas ensemble, que cela ne peut coexister. Cette zone correspond à une certaine forme de féminité, préférant la juxtaposition, où chacun reste sur ses positions, à la con-fusion.

   A partir d’une telle classification4, on dira que la phase C, centripète, encourage les rapprochements contre nature, les plus imprévisibles, veut abolir des clivages jugés infondés et artificiels alors que la phase NC, centrifuge, tend à vouloir combattre et réduire tous les “machins” réunissant des éléments par trop disparates5 et laisser à chaque élément la possibilité d’une certaine croissance propre avant de passer à un nouveau stade fusionnel (C) et ainsi de suite. Il y a selon nous un heureux équilibre, une alternance féconde.6

   Anthropologiquement, un tel dispositif binaire, instauré il y a des millénaires par le génie des hommes, aurait eu la fonction suivante : faire alterner les périodes (C, quadrature) manifestant une certaine pesanteur sociale sur les individus et les conduisant à relativiser leurs différences et les périodes (NC, conjonction) atténuant la dite pesanteur - à la façon d’Hercule soulageant Atlas, un moment, d’avoir à porter le ciel sur ses épaules - et diminuant, faisant fléchir, l’instinct grégaire. La formation de la configuration céleste Saturne au carré de l’axe Aldébaran - Antarés serait donc une invitation à tenter toutes sortes de configurations, de combinaisons, sociales alors que le passage de Saturne sur le dit axe serait comme une sorte d’involution, de retour à la case départ, où chacun reprend ses billes et se méfie de son voisin. L’astrologie se réduirait, selon nous, à un tel enjeu, elle n’aurait (eu) nul besoin de recourir à d’autres astres pour les besoins des sociétés qui parvinrent à structurer le temps en recourant à une sorte d’horloge cosmique.

   Lors d’un “café scientifique” qui se tint le 21 mai 2003 à Chambéry (Savoie) sur le thème “La science et les sciences alternatives”, tenu à l’initiative de l’association Science-Actions, nous avons été confronté avec des astronomes, notamment à Frédéric Lequévre, auteur d’un ouvrage anti-astrologique, paru il y a une douzaine d’années.7 Ceux-ci demandent pourquoi les astrologues n’utilisent pas les derniers corps célestes repérés et dénoncent le caractère fictif des signes du zodiaque et par voie de conséquence du thème natal. Sur le premier point, nous dirons que dire que les êtres vivants sont influencés par leur milieu ne signifie pas qu’ils n’ont pas effectué des choix et opté entre plusieurs solutions. La notion d’instrumentalisation est ici fondamentale : il ne s’agit pas de savoir si les astres ont, en soi, les significations qui leur sont attribuées mais si les hommes sont capables de se déterminer par rapport à un certain calendrier céleste qu’ils se sont choisi et qui s’est perpétué. Quant à la question de savoir comment cette perpétuation s’opère, il ne semble pas vraiment que les astronomes aient la compétence voulue pour en statuer.

   Sur le second point, l nous semble en effet que seules comptent les configurations entre certains astres - que ce sont elles qui font signe pour les hommes au niveau inconscient - et non le passage d’un secteur à un autre secteur. Quant aux propos des mêmes astronomes concernant une astrologie qui serait figée, nous avons répliqué que depuis mille ans, des recherches situées en dehors de la tradition astrologique s’étaient succédé, qu’elles n’avaient peut être pas abouti mais qu’il était inacceptable de présenter l’astrologie comme un savoir fossilisé. L’astrologie est-elle, s’interrogea-t-on à Chambéry, est-elle une pseudo-science ? Elle l’est quand elle utilise une astronomie fictive8, qu’elle place des astres là où ils ne sont pas. En revanche, une science qui n’aboutit pas encore n’est pas pour autant une pseudo-science. Affirmer, comme le fit une astronome présente que si l’on n’observe pas le ciel avec une lunette et si l’on ne sait pas se repérer au milieu des étoiles, on ne peut travailler correctement est aussi un propos abusif car il est clair que dans le cas des configurations de Saturne avec l’axe Aldébaran - Antarés, on a affaire à des données bien connues et qui n’exigent nullement une observation directe du ciel. Toutefois, il est vrai qu’un point qui pourrait interpeller à juste titre les astronomes à propos de l’astrologie est celui de comprendre comment les êtres humains peuvent réagir aux configurations astrales s’ils le les observent pas quand elles se produisent. Il y a là un vrai problème : il semble en effet que nous vivions dans des sociétés qui se veulent - du moins chez certains de leurs membres - marquées par l’astrologie, en tant que réalité influentielle et non pas en tant que savoir et qui en même temps n’ont à peu près aucun savoir leur permettant de repérer ne serait-ce qu’une conjonction de Saturne avec Aldébaran. Pour notre part, nous pensons que les êtres humains sont sensibles inconsciemment à une telle évolution des corps célestes et notamment de Saturne, qu’ils sont conditionnés depuis des millénaires, à identifier certains signaux célestes sans qu’il s’agisse d’un savoir transmis de façon livresque ni même oralement. Les hommes sauraient instinctivement se repérer dans le ciel et les astronomes ne feraient qu’assumer consciemment un tel tropisme. D’ailleurs, si le cycle menstruel féminin est lié à la Lune, cela ne signifie pas que les femmes, consciemment, observent ses phases.9

   En tout état de cause, l’échec de l’astrologie - ou de l’astro-histoire - est aussi celui des historiens voire des hommes politiques. En effet, quand des astronomes prétendent vérifier les prévisions astrologiques, il conviendrait qu’ils soient un peu sérieux et comprennent que toute science est amenée à redéfinir son domaine et à prendre de la distance par rapport aux représentations populaires, propres aux médias. L’astronomie a pris du recul par rapport aux apparences, passant du géocentrisme à l’héliocentrisme, il serait bon que les astronomes d’aujourd’hui ne réduisent pas le champ d’étude de l’astrologie en en restant au plan des apparences événementielles les plus ponctuelles; c’est là en fait ne rien comprendre à la recherche historique. Un événement isolé peut, en effet, faire l’objet des interprétations les plus diverses, un peu comme un mot pris hors contexte qui peut renvoyer à plusieurs langues. S’il est vrai que les astrologues peuvent profiter de telles ambiguïtés, il faut aussi reconnaître que leurs adversaires ont aussi beau jeu de crier un peu vite à la faute, sans prendre du recul et sans s’informer de la grille de lecture appropriée et qui, chez nombre de chercheurs en astrologie, couvre une succession de situations étalées dans le temps, à la différence de la voyance. Une configuration astrologique concerne un ensemble d’événements se suivant sur une certaine période de temps et allant dans le même sens et non un événement unique, ce qui compte, ce n’est pas une hirondelle qui fait le printemps mais l’annonce d’autres hirondelles. C’est ainsi que l’idée même d’événement rare de type Twin Towers est aberrante pour l’astrologie laquelle fonctionne dans la répétition, ce qui implique de dépasser la spécificité du cas étudié et donc de prendre quelque hauteur ; c’est d’ailleurs cela qui est demandé de l’astrologue : non pas dire ce qui va se passer mais de formuler/formaliser la signification profonde, ontologique, de ce qui se profile.

   Un autre reproche de la part des astronomes tient au fait que chaque astrologue aurait sa martingale et qu’elle ne conviendrait qu’à lui. Il importe, en effet, que la Cité scientifique astrologique ne donne pas cette image d’une telle dispersion, d’un tel particularisme individuel et que certains modèles comportant un nombre restreint d’hypothèses, tant sur le plan de la configuration astronomique que sur la typologie événementielle, soit examiné par des équipes ; en cela le milieu astronomique doit servir, en effet, d’exemple, sinon une telle situation fait un peu beaucoup “artiste” : ce qui est tolérable au niveau de la consultation qui relève de l’art l’est sensiblement moins à celui de la recherche qui relève de la science et il n’est de science que du général.

   Au fond, en dehors de leur champ spécifique, les astronomes abordent l’astrologie avec les connaissances du vulgum pecus, sur l’histoire événementielle et sur l’évolution des espèces, tandis que le savoir qui leur est propre ne peut leur servir qu’à dénoncer non pas les lacunes de l’information astronomique mais en effet la présence, en effet, inadmissible, dans le discours astrologique dominant, d’une pseudo-astronomie, ce qui n’est pas la même chose que de décider si l’astrologie est une pseudo-science, question qui dépasse les aptitudes professionnelles des astronomes. Tout au plus, convient-il de reconnaître que les astronomes ont raison d’exiger que les astrologues renoncent à des facteurs fictifs qui relèvent d’une méta-astronomie, c’est-à-dire d’un système de localisation que les astronomes certes utilisent mais qui est tout à fait arbitraire. Il convient en effet de dénoncer un certain fétichisme de la part des astrologues à l’égard de la chose astronomique, lequel d’ailleurs conduit tant d’entre eux à se servir des planètes transsaturniennes inconnues et donc invisibles pour les Anciens. D’ailleurs, au cours du débat, les astronomes ont du reconnaître que le nombre des astres qui étaient visibles était très faible par rapport à ceux existants ou dont on pouvait soupçonner l’existence. Or, peut-on sérieusement exiger de l’astrologie qu’elle prenne en compte des astres invisibles : a-t-on jamais vu une espèce instrumentaliser un phénomène qu’elle ne percevait pas ou du moins qu’elle n’avait jamais été en mesure de saisir au moins à un moment de son évolution ?

   Il serait bien préférable que les astronomes rappellent plutôt aux astrologues que l’idée d’aspect implique, dans son principe, un rapport planète / étoile, l’étoile servant de repère fixe par rapport auquel situer la planète en indiquant son écart angulaire et on aurait attendu d’eux qu’ils leur expliquassent comment les Anciens percevaient autrefois le ciel et s’en servaient plutôt que de nous parler des dernières découvertes en cours ! Mais là encore, combien d’astronomes sont en mesure de discourir sur une anthropologie du ciel à laquelle s’apparente, somme toute, l’astrologie.10

   Pour notre part, nous pensons devoir désormais définir l'astrologie en tant qu’hypno-science.11 Par là, nous entendrons un savoir peu à peu devenu inconscient mais qui continue à oeuvrer en nous, du fait de certains automatismes dans notre rapport avec des signes donnés. L’origine même de l’astrologie serait de caractère hypnologique en ce qu’elle résulterait d’une volonté de recourir à certaines configurations célestes, arbitrairement choisies mais offrant un fort caractère de visibilité, pour introduire une sorte de Surmoi12, pour générer une structure temporelle extérieure. Or, dans l’idée d’hypnoscience, il y a cette recherche d’une translation vers ce qui est autre, qui va nous relayer, nous prolonger, intervenir de façon autonome dans notre vie, et ce faisant qui nous décharge d’une certaine tension.

   Certes, il nous semble très probable que l’astrologie souffre, depuis quelque temps, d’un médiocre recrutement qui la défavorise par rapport à d’autres domaines de recherche. On est là dans une sorte de cercle vicieux, moins il y a de chercheurs de valeur et moins elle est attractive et moins elle est attractive, moins elle attire les vrais chercheurs et donc moins elle est susceptible de progresser ! Il est urgent que le débat astrologique change de niveau car la mauvaise monnaie chasse la bonne. Encore faudrait-il notamment que les astrologues fissent preuve d’une réflexion approfondie sur les phases historiques et sur la genèse des sociétés - non pas nécessairement au moyen d’affirmations mais au moins par des questionnements - car c’est à ce prix qu’ils pourront tenir en respect, dans tous les sens du terme, le milieu astronomique et le neutraliser. Pourquoi les chercheurs en astrologie ne parviendraient-ils pas à faire basculer le doute de leur côté en demandant à leurs adversaires si le monde est aussi lisible qu’ils le croient au point de s’ériger en juges de ce qui s’y passe, eux qui ne sont - du moins quant aux astronomes - ni historiens, ni sociologues, ni anthropologues ?

Jacques Halbronn
Paris, le 26 mai 2003

Notes

1 Cf. la rubrique Astrologica, sur le Site Ramkat.free.fr. Retour

2 Cf. notre schéma, sur le Site Astrofred.com/mouvement. Retour

3 Cf. sur le thème du masculin et du féminin, nos études sur le Site Ramkat.free.fr, rubrique Xenica. Retour

4 Cf. M. Gauquelin, Les personnalités planétaires, Paris, Trédaniel, 1992. Retour

5 Voir nos études sur l’astrologie axiale sur le Site Ramkat.free.fr. Retour

6 Cf. notre étude sur la Droite et la Gauche, rubrique Xenica, Site Ramkat.free.fr. Retour

7 Cf. Astrologie, science, art ou imposture, préface de J. Cl. Pecker, Bordeaux, L’horizon chimérique, 1991. Retour

8 Cf. notre étude sur les Dignités planétaires, rubrique Astrologica, Site Ramkat.free.fr. Retour

9 Cf. notre étude sur les femmes et les influences astrales, sur le Site Ramkat.free.fr, rubrique Astrologica. Retour

10 Cf. “La pensée astrologique”, Histoire de l’astrologie, avec S. Hutin, Paris, Artefact, 1986 et “Les astronomes disqualifiés”, in revue Le Lierre et le Coudrier, 1991. Retour

11 Cf. notre étude “L’autre et les automatismes : vers le concept d’hypnoscience”, sur le Site Ramkat.free.fr. Retour

12 Cf. notre étude “L’astrologue, gardien du Surmoi”, dans La Lettre des astrologues, décembre 2001. Retour



 

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