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ASTROLOGICA

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Contribution de l’astrologie aux sciences de l’Homme

par Jacques Halbronn

    Notre monde est schizophrénique : il existe un décalage considérable entre les comportements et les représentations. Quel est l’apport des études astrologiques à la crise des modèles ? En quoi le fait pour les Sciences Humaines et du Vivant d’avoir négligé la problématique astrologique est-il pénalisant pour la pensée contemporaine en ce début du XXIe siècle ? Si nous pensons que le rapport astrologie/philosophie est en grande partie le résultat d’un malentendu, en revanche, nous essaierons de montrer dans quelle mesure la recherche fondamentale en astrologie peut enrichir le champ de l’anthropologie sociale et notamment la question du masculin et du féminin, laquelle fait présentement l’objet d’un séminaire, “Masculin/féminin : la loi du genre”, au Collège de la Cité des Sciences, sous la direction de Françoise Héritier.1

Sommaire :

1 - Psychanalyse de l’astrologie
2 - Champ de la repérologie


1

Psychanalyse de l’astrologie

    De quelle façon la philosophie - mais quelle philosophie et qu’est-ce que la philosophie ? - peut-elle appréhender l’astrologie ? Pour nous, toute approche philosophique - et nous tendrions à nous situer d’un point de vue cartésien - passe par une appropriation ou par une réappropriation. Autrement dit, il n’est pas question de rester étranger par rapport à ce que l’on considère ; le philosophe ne saurait purement et simplement recevoir quelque chose qui lui serait extérieur sans lui imprimer sa griffe. En ce sens, la philosophie serait une activité spécifiquement masculine, au sens où nous l’avons définie dans nos études2, l’approche féminine étant bien plus ouverte à ce qui n’est pas elle, pour nous situer dans une anthropologie de la philosophie.

   Le philosophe doit comprendre, être en accord avec ce qu’il fait, ce qu’il dit et avec l’astrologie, il a fort à faire. La seule solution consiste à se mettre dans la peau de l’astrologue et à se retrouver dans son modus operandi. Imaginons donc que nous voulions établir une relation entre l’Homme et le cosmos, comment procéderions-nous ? On nous objectera que nous sommes en présence d’une “tradition”, d’un corpus de textes mais pour le philosophe, cette tradition ne nous intéresse que dans la mesure où elle nous renvoie à un état originel et que nous parvenons à la décanter, à retourner au stade des principes, donc sur un mode involutif. Ce qui importe, ce n’est pas ce que l’astrologie est devenue - son Histoire - mais ce qu’elle était initialement, dans sa formulation première et non dans un certain état de corruption. La philosophie n’a nullement vocation pour venir consolider ou justifier un état tardif et forcément contingent et aléatoire mais bien plutôt, en quelque sorte, pour constituer une cure de jouvence à l’endroit de tout objet auquel elle s’applique. Elle ne saurait se laisser instrumentaliser par l’Histoire, laquelle est son pire ennemi.

   Pour procéder ainsi, il importe que la philosophie soit en mesure de distinguer ce qui peut relever précisément des atteintes du Temps ; c’est là sa dimension critique - à l’opposé de toute apologétique - visant à restituer une certaine virginité. Le philosophe n’est pas là pour discourir mais pour faire réfléchir autrui en ce qu’autrui exprime, et en ce sens, il s’apparente fortement au psychanalyste, lequel pratique avec son patient une certaine forme de maïeutique. Il n’est nullement question de poser une quelconque influence astrale qui aurait pu s’imposer à la conscience humaine - ce qui relèverait d’une attitude féminine (cf. supra) mais bien d’une initiative de la part de l’Homme, décidant, de par son libre-arbitre, de lier son sort à celui de certaines configurations astrales.

   Le philosophe ne saurait davantage accepter de l’astrologie une dérive individualiste; il aura donc le thème astral dans son collimateur dès lors que le dit thème correspond, de toute évidence, à une tentative de passer du général au particulier alors que le philosophe tend à remonter du particulier vers le général. On ne suivra donc pas Patrice Guinard dans sa thèse de doctorat de Philosophie, L’Astrologie, fondement, logique et perspectives3, laquelle préserve le thème natal.

   Certes, par certains côté, l’astrologie comporte des points communs avec la philosophie en ce qu’elle modélise le monde mais encore faut-il insister sur le fait qu’elle cherche aussi à le façonner. L’astrologie n’explique que ce qu’elle a construit elle-même, son champ est donc ipso facto très limité, sans commune mesure avec celui de l’astrologie qui est universel et englobe donc l’astrologie. Il est vrai qu’une certaine idée de l’astrologie tend vers l’universalité, prétendant que l’astrologie est en mesure de rendre compte de toute chose, mais il s’agit là selon nous d’une déviance.

   La philosophie ayant vocation, selon nous, à faire émerger les modèles sous l’apparence des phénomènes, nous apparaît avant tout comme une méthodologie, se situant dans l’horizontalité et non dans la verticalité, c’est à dire qu’elle ne rivalise pas avec telle ou telle discipline (verticalité) mais contribue à la bonne gestion, l’entretien de chaque discipline (horizontalité), de chaque domaine d’étude.4

   Appliquée à l’astrologie, en tant que savoir, elle est en mesure d’en faire ressortir les structures, de les reconstituer selon une approche cartésienne (cf. supra). Cela pose le problème des rapports entre philosophie et sciences humaines/sciences de l’Homme, en ce que la philosophie serait un processus de réappropriation de systèmes générés par l’Homme lui-même et plus largement par le vivant, au cours des âges, ce qui recouvre, selon nous, le champ de l’anthropologie, parmi lesquels systèmes organisationnels on trouve l’Astrologie.

   Précisons que sous le terme Astrologie, on désigne deux plans bien distincts, celui d’un savoir formulé et transmis par la voie livresque, qui relève de l’Histoire des Textes et celui d’une pratique sociale qui n’est pas nécessairement qualifiée d’astrologique. On trouve la même ambiguïté entre l’histoire en tant qu’ensemble de chroniques correspondant ou non à des faits et l’Histoire en tant qu’ensemble de faits qu’ils aient été ou non décrits. De la même façon, on parlera d’astrologie pour désigner tout ce qui a été désigné, à tort ou à raison, comme tel mais aussi pour désigner ce qui relève du plan astrologique, que cela ait été identifié ou non comme tel. Il y aurait donc d’un côté de l’historique ou de l’astrologique plus ou moins fictifs et de l’autre des faits ayant pu échapper aux investigations et ne figurant pas nécessairement dans les corpus astrologique ou historique. Une telle ambiguïté sévit un peu partout: la linguistique ne se réduit nullement à l’apprentissage des langues, parler de la psychologie de quelqu’un ce n’est pas, ipso facto, faire de la psychologie; Dans d’autres cas, les formulations sont légèrement moins confuses : la sociologie se présente plus comme une discipline que comme un fait en soi, à la différence de la psychologie. On ne désigne pas le fonctionnement d’une société sous le nom de sociologie, l’usage du terme impliquant en soi une certaine approche.

   Il semble que ce soit sur une telle ambiguïté langagière que P. Guinard ait articulé son propos : ce qui est astrologique en tant que savoir correspondrait à la réalité astrologique en soi, comme si les deux plans étaient intimement liés, alors que pour nous ce qu’on appelle littérairement astrologie est un phénomène autonome par rapport à ce qui pourrait relever anthropologiquement d’un processus astrologique, qui serait fonction d’une corrélation entre sociétés et configurations astrales.

   On aura compris que P. Guinard considère l’astrologie comme ayant les mêmes vertus que la philosophie, qu’elle serait donc, selon notre terminologie, un processus horizontal et non pas vertical. Or, quelle que soit l’importance que l’on puisse accorder à l’astrologie, celle-ci reste bel et bien “verticale” à côté de bien d’autres savoirs, c’est à dire qu’elle n’a pas vocation à traiter d’autres savoirs qu’elle-même, à la différence de la philosophie. Au lieu, en effet, que l’astrologie se consacre à un objet qui lui soit propre, elle tend à s’intéresser à tout, adoptant ainsi en quelque sorte le modèle de la philosophie et se présentant à la limite plus comme sagesse que comme savoir. Cela nous fait penser à ces immigrés qui faute de pouvoir s’intégrer quelque part, quelque peu déracinés, ont développé des prétentions à l’universel : qui ne peut pas le moins peut le plus ! Pour Guinard, donc, l’astrologie se présente sous les traits d’une super-philosophie, d’une philosophie au carré, une philosophie qui dispose d’outils étrangers à la philosophie pour appréhender l’individuel sinon l’événementiel, c’est à dire que ce la philosophie place dans le contingent et que l’astrologie situerait du côté de l’essentialité.

   Il ne s’agit nullement ici de contester l’astrologie en soi mais de montrer à quel point certains de ses avocats desservent sa cause, par leurs outrances. Il n’est pas question ici de nier une certaine validité du processus astrologique; comme tout savoir, il se veut cumulatif alors que la philosophie est avant tout critique, soit deux mouvements en sens inverse, donc complémentaires. L’astrologie devrait balayer devant sa porte avant de faire le ménage chez autrui ou si l’on préfère, est-ce que les savetiers seraient les moins bien placés ? Au lieu de mettre de l’ordre dans la maison astrologique, c’est bien à une fuite en avant que nous assistons.

   Un des astrologues qui a le mieux tenté de sortir l’astrologie de son ornière est certainement Jean-Pierre Nicola, dont P. Guinard est d’ailleurs un disciple perverti, à l’instar d’un Yves Lenoble. Le message de Nicola (né en 1929, comme Michel Gauquelin) était bel et bien de nettoyer l’astrologie de ses boursouflures, bref de la réformer et non pas de la replâtrer par un ravalement de façade comme l’avait proposé Dom Néroman (alias Maurice Rougie, 1884-1954). D’où, chez Nicola, cette notion d’astrologie conditionnelle (puis conditionaliste) visant à éviter à l’astrologie de vouloir tout expliquer.5 D’où aussi, le rejet de procédés fictifs comme la théorie des domiciles (Dignités) sans parler des décans. D’où aussi une prise de distance par rapport à la symbolique zodiacale et planétaire. Malheureusement, Nicola ne mena pas son entreprise assez loin, ce qui explique la régression de nombre de ses disciples : maintien de la béquille du théme astral, probablement du fait de l’influence d’un Dane Rudhyar (alias Chenevière, père de l’astrologie “humaniste”, 1890-1985) qui considérait le thème comme ce qu’était la personne par delà l’empreinte de son milieu social. Par ailleurs, Nicola ne comprit pas qu’il fallait restituer aux planètes leur cycle naturel, en maintenant des repères fixes, ce que seules les étoiles fixes étaient en mesure de permettre. Or Nicola, jetant le bébé avec l’eau du bain, avait décidé qu’il n’était pas question de recourir aux étoiles fixes alors qu’il prenait en compte sans état d’âme la totalité des planètes du système solaire, jusqu’à Pluton compris, soit en partie, pour les astres à la révolution la plus lente, des astres invisibles à l’oeil nu, sans se mettre à la place de l’Humanité antique.

   Il convient, certes, de s’interroger sur ce que pourrait être l’apport de la philosophie à l’astrologie. Or, il semble que Guinard fonctionne, dans son Manifeste, à peu près comme André Barbault à propos de la Psychanalyse6, c’est à dire qu’il parle l’astrologie des plumes de la philosophie - ce qui relève du plaquage - au lieu de se servir précisément de la philosophie et de la psychanalyse pour la réformer et la repenser. On emprunte à ces méthodologies une certaine terminologie mais on ne met pas pour autant fin à la sclérose du savoir astrologique parce qu’on refuse en fait de les appliquer aux dits savoirs de façon à les purger de leurs hypostases, résultat d’une Histoire qui tend à être par trop chargée de scories qui ne se justifient en fait que par leur présence au sein d’une tradition. Tout ce qui porterait le label astrologique serait ipso facto astrologique par nécessité. C’est le contenant qui compte et non plus le contenu : nous avons désigné une telle approche comme féminine7, comme syncrétique, comme expérimental. Non pas qu’il ne faille pas qu’un savoir tente certaines alliances, certains alliages, mais il est un temps où il faut savoir élaguer et c’est apparemment ce que l’astrologie ne sait plus faire. Ce n’est évidemment pas à la philosophie de dire ce que l’astrologie est mais bien plutôt ce qu’elle n’est pas, il peut dire ce qui est faux, inacceptable pour l’intellect, pour la raison, elle ne fixe pas pour autant définitivement le vrai.8 C’est pourquoi nous pensons que la méthodologie philosophique a vocation à déconstruire et certainement pas à consolider comme semble le prétendre l’astrologie selon P. Guinard.9

   Il importe de prendre conscience du décalage inévitable entre théorie et pratique.10 Il est clair que l’astrologie ne saurait être totalisante et vouloir tout expliquer, ce qui n’a rien à voir avec la vocation universelle de la philosophie et singulièrement de l’épistémologie. Il est clair que la pratique est vouée à parasiter la théorie, du fait des contingences, des coïncidences, des croisements, des intersections avec d’autres structures en acte. C’est d’ailleurs pourquoi toute imitation d’une manifestation concrète ne peut aboutir qu’à un résultat hybride, impur; la seule voie honorable est de repartir des concepts et de leur inventer d’autres expressions encore inédites. Croire qu’en un temps donné, un seul modèle se manifeste serait faire preuve d’une bien grande naïveté; il importe de savoir dégager le dit modèle de toutes sortes d’interférences qui risquent fort de s’agréger à celui-ci, tout comme une glose est susceptible de s’interpoler au sein du texte qu’elle est censée éclairer.

   Non pas certes, qu’ au final, à l’issue d’une “thérapie” - car pour nous la philosophie et la psychanalyse se rejoignent dans leur aptitude à décanter, à dégager, à dévoiler - une astrologie dûment réformée ne saurait éclairer certaines phénomènes sociopolitiques, puisque tel est en effet son domaine, non pas qu’il ne puisse exister une ou des grilles astrologiques mais ce n’est que lorsqu’elle aura subi un certain traitement philosophique, précisément, qu’elle pourra remplir un tel programme. Autrement dit, une astrologie décantée par la philosophie - nous dirons psychanalysée - pourrait en effet comporter, par capillarité, une certaine dimension philosophique mais qui n’en serait pas moins limitée à son champ d’application. Alors que toute discipline se perd en élargissant son domaine outre mesure, la philosophie, au contraire, peut s’appliquer à toute chose et c’est par cette diversité même qu’elle échappe à la sclérose.

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2

Champ de la repérologie

    Dès lors que l’astrologie renonce à un modèle qui ne confère pas à l’Humanité un rôle clef dans l’élaboration de la mise en relation, en corrélation, des hommes avec les astres, son statut épistémologique s’en trouve sensiblement modifié et ce d’autant que le nouveau modèle ainsi élaboré ne s’applique pas exclusivement au cas de l’astrologie; situation, au demeurant, toujours préjudiciable qu’un modèle à application réduite à un seul exemple.

   Rappelons dans les grandes lignes le modèle élaboré au milieu des années Quatre- Vingt, il y a donc une vingtaine d’années et que nous exposâmes dans un ouvrage paru en 1986.11 L’idée essentielle était la suivante : l’Humanité peut se mettre à réagir à certains phénomènes sans que la qualité des dits phénomènes soit de quelque importance, pour peu qu’ils soient identifiables et repérables. Autrement dit, une influence peut s’exercer sans que cela tienne aux qualités intrinsèques de l’émetteur.

   Nous avions donc développé, en 1986, cette thèse pour rendre compte de certains résultats statistiques comme ceux de Gauquelin (1955) et éventuellement d’autres travaux en astrologie mondiale que nous avions, nous-même, menés depuis les années Soixante-dix. De la sorte, il n’importait plus de déterminer si les astres avaient une quelconque aptitude à nous atteindre : du moment que nous en percevions la présence, cela suffisait à ce que le lien puisse exister, à condition que nous le voulions, c’est à dire que nous nous conformions à un certain code.

   En écoutant les exposés de Catherine Vidal et de Stéphanie Barbu, lors du séminaire susmentionné, nous eûmes le sentiment que leur propos buttait sur l’absence d’un modèle adéquat, à savoir que l’on observait certains comportements et qu’en même temps, les données biologiques n’étaient pas concluantes. Comment donc rendre compte de cette contradiction qui conduisait, un peu vite, à conclure que le distinguo masculine/féminin était un artefact culturel sans assise scientifique, comme le laissait entendre l’anthropologue F. Héritier.12 En fait, ce sont les données fournies par S. Barbu, éthologiste à l’Université Rennes I, qui retinrent le plus notre attention : tout se passe en effet comme si les êtres humains se comportaient dans leurs rapports avec l’homme et la femme comme dans leurs rapports avec certaines configurations astrales.

   L’exposé de l’éthologiste mettait en évidence le fait que nous accordions des significations particulières aux êtres que nous identifions comme masculins ou comme féminins. Comme le dit d’ailleurs Françoise Héritier, une symbolique a du se constituer autour d’une différenciation préexistante. Or, il en est de même en astrologie, les hommes n’ont pas inventé les astres, ils y ont plaqué tout à fait arbitrairement certaines significations mais avec le temps, il semble bien qu’une programmation se soit ainsi établie dont nous sommes toujours les tributaires.

   Notre raisonnement est le suivant : laissons de côté ce que sont au départ les hommes et les femmes et n’accordons de l’importance qu’à un seul critère : sommes-nous capables de distinguer ces deux catégories - Hommes et Femmes - au moins aussi bien que nous sommes aptes à distinguer une planète d’une autre, dans le ciel ? D’après S. Barbu, très jeunes les enfants sont aptes à distinguer entre petits garçons et petites filles et il serait intéressant de savoir comment ils s’y prennent, ce qui ne fut pas explicité, au cours de l’exposé ou des questions. Selon nous, c’est le processus de repérage qui devrait polariser toute l’attention des chercheurs dans le cadre de ce que l’on pourrait appeler une repérologie. Ainsi, tant l’astrologie que l’étude de la sexuation relèveraient de la repérologie et probablement bien d’autres phénomènes auxquels nous nous référons spontanément avec une aisance qui pourrait bien être le fait d’une programmation repérologique.

   Pour la repérologie, il importe peu que la femme ou l’homme soient biologiquement comme ceci ou cela pas plus que de savoir si les planètes sont de telle ou telle nature. Le cas du cycle lunaire féminin (menstruation) est emblématique car il ne saurait se réduire à un influence qui se serait imposée par elle-même mais bien, selon nous, d’une instrumentalisation engagée par l’Humanité du cycle lunaire, à des fins de structuration temporelle.

   L’approche repérologique est minimaliste, elle n’exige pas une compréhension de ce que sont les choses en soi mais de ce qu’elles peuvent signifier pour nous : le signifiant, ici, prime sur le signifié et devient à son tour du signifié. Habituée qu’était l’Humanité à distinguer masculin/ mâle et féminin/femelle, il aura suffi de greffer des significations et donc de générer des réactions sur un tel phénomène repérable.

   Certes, la question reste posée de la localisation de cette aptitude à nous repérer et il conviendrait de créer un laboratoire de repérologie, qui travaillerait notamment sur certaines pathologies, chez des gens qui ne se repèrent plus, qui ne savent plus distinguer certaines choses, certaines personnes. En effet, si l’on parvenait à situer la zone des fonctions repérantes, dans le cerveau, on aurait fait un grand pas.

   Resterait à expliquer comment une fois tel repérage effectué, nous nous comportons en conséquence, réagissons d’une façon spécifique, déclenchons en nous-même une certaine attitude psychosociologique ou du moins nous sentons que nous devons changer notre comportement en certaines circonstances.

   Si l’on considère les deux plans ainsi mis en rapport, celui du cycle céleste et celui du clivage Homme/femme, nous avons là deux types de repères structurants complémentaires, l’un diachronique, l’autre synchronique. Nous savons “intuitivement”, “instinctivement”, “inconsciemment”, que nous devons moduler notre comportement du fait de certains signaux que nous détectons, à savoir ne pas agir en telle phase comme en telle autre, avec telle catégorie de personnes comme avec telle autre. Sans repérage des différences, il ne peut évidemment y avoir réaction appropriée, c’est une condition nécessaire sinon suffisante.

   On ne saurait minimiser l’importance de cette aptitude à repérer certains signaux, propre non pas à un individu mais à une population entière et ce non point par l’éducation reçue à la naissance mais par ce qu’il faut bien appeler un certain héritage génétique. Si dans le cas du distinguo sexuel, il y a une certaine ambiguïté, du fait que l’enfant est directement influencé par son environnement immédiat, en revanche, au niveau du distinguo astral, il est clair que nous réagissons à certaines configurations - si du moins on admet une telle appréciation - sans pour autant avoir reçu des connaissances astronomiques adéquates de la part de l’entourage. D’où l’importance de la recherche en astrologie, du moins au sens où nous l’entendons, dans nos travaux, en ce qu’elle ne permet pas de tout expliquer par une simple transmission de la part du milieu. Il n’en reste pas moins que ce qui est vrai pour le conditionnement astral, plus lointain, l’est probablement pour le conditionnement sexuel, plus proche. En fait, la réflexion conjointe et croisée sur ces deux plans nous semble fortement heuristique.

   Or, à partir du moment où dès l’enfance, dès les toutes premières années, nous sommes sensibles à certains changements : présence masculine et non présence féminine et vice versa, l’anthropologue ne peut plus considérer ce tropisme comme négligeable. Il faut bien faire avec. Il y a bel et bien là une fonction différenciatrice innée à l’oeuvre du moins si l’on renonce à un certain cynisme qui ferait dire que les enfants sont manipulés par la société ambiante à penser comme ceci ou comme cela.

   Si l’on prend le cas de l’astrologie, le message est simple, rudimentairen : c’est un message de cloisonnement et de décloisonnement13, c’est à dire de fermeture et d’ouverture comme il l’est probablement aussi pour la gestion de la perception sexuée, sans qu’il faille considérer ici une dimension proprement sexuelle, distinguo souligné par Stéphanie Barbu. Il conviendrait de rechercher également des messages simples au niveau de la sexuation, au minimum une certaine conscience de l’existence d’une polarité, d’une binarité, puisque, rappelons-le, les deux domaines abordés débouchent sur la dualité (cf. notre premier volet). Autour de tels tropismes, va pouvoir alors se greffer tout un corpus que la société est en mesure de fournir, avec plus ou moins de bonheur, ce qui n’aurait pas le même impact sans le préalable de l’aptitude de la part de chaque individu à repérer sinon à décoder les mêmes signes.

   Ce qui frappe, dans l’exposé de l’éthologiste, c’est le constat qui est fait que les parents ont bien du mal à échapper à la perception sexuée et ce, en dépit d’une idéologie actuelle qui aurait tendance à ne pas en tenir compte, comme si c’était plus fort qu’eux, ce qui conduit les dits parents à ne pas traiter de la même façon le garçon et la fille et à ce que les enfants sentent fort bien que l’on a affaire à deux populations et qu’il est essentiel d’apprendre à les distinguer, sans très bien savoir pourquoi. On relèvera une situation assez comparable - mais cette fois sur le plan culturel le plus traditionnel - au niveau de l’apprentissage du langage et notamment des phonèmes : l’enfant apprend à distinguer les mots en distinguant des sons parfois très proches dans une langue donnée ; c’est le principe même de la phonologie. C’est dire que l’aptitude à distinguer les signes constitue une aptitude essentielle de la vie sociale. Or, on peut penser que cette aptitude à se repérer, à différencier, qui nous est demandée au niveau de l’apprentissage, de l’acquisition, est sous-tendue par une pulsion innée à procéder ainsi et y trouve un écho. Toujours, en nous servant d’une référence linguistique, il y aurait perception du signifiant avant même de savoir à quel signifié il renvoie, comme l’enfant apprendrait à reconnaître des sons voire des mots, dans une langue donnée, avant même d’en comprendre le sens, donc le signifié.

   Comme on dit parfois, il n’y a pas de hasard, c’est à dire que ce n’est pas sans raison que nous agissons, que nous ne puissions nous empêcher de nous comporter d’une certaine façon, quand bien même cela ne correspondrait pas tout à fait à la morale que l’on cherche à nous inculquer. Il serait bon que certains prennent conscience de ce que la manipulation des esprits a ses limites et n’explique pas tout, comme semblerait le laisser entendre François Héritier. Il semble qu’il faille bien plutôt s’acheminer vers un modèle qui implique un certain ajustement entre les perceptions mentales innées et les représentations transmises par le milieu.

   L’être humain en naissant est très tôt confronté à la sensation de stimuli internes liés à sa réaction à des processus externes, la notion d’interne et d’externe étant ici très relative : il s’agit en fait de la perception d’un facteur externe provoquant un changement interne lequel peut être considéré, à tort, comme uniquement interne dans certains cas et uniquement externe dans d’autres ; il y a là un problème de consciencialité.

   Quoi d’étonnant en vérité que nous finissions, progressivement, par associer nos sensations intérieures à des causes, à des présences. Autrement dit, au départ, l’enfant éprouverait des changements en quelque sorte vibratoires avant même d’en identifier la source, ce n’est que petit à petit que le lien serait établi dans son esprit entre la présence féminine et la présence masculine comme générant telle ou telle sensation. Tout comme on l’a dit, l’enfant se familiarisait avec des sons, sans les associer immédiatement à un objet précis. Il y aurait donc toute une mise en corrélation en jeu.

   Par la suite, l’individu sera en mesure de produire à volonté telle ou telle sensation en se mettant délibérément et à volonté en rapport avec ce qui la génère, dès lors que l’identification a pu être conduite. C’est comme une musique que l’on écouterait sur un disque, sans voir l’orchestre, sans associer le son de la flûte à l’instrument flûte ou au flûtiste. Par la suite, l’être humain tendra à associer à telle sensation toute une série de mots, de situations en affinité avec la dite sensation. Supposons que l’enfant se souvienne d’une sensation de chaleur sans savoir comment elle lui était advenue et ce jusqu’au moment où face à un feu, il la retrouve et sache désormais comment provoquer en lui une telle sensation. Nous prenons, à dessein, des exemples simples de façon à situer le rapport à la sexuation grosso modo dans un même schéma.

   Dans le cas de l’astrologie, le problème est sensiblement plus délicat et moins abouti car on est dans un contexte non plus synchronique mais diachronique et qui fait donc davantage appel à la mémoire, sans parler du fait que l’on n’observe plus guère le ciel, dans la vie quotidienne. Imaginons cependant un cas de figure relativement simple mais que l’on considérera ici comme purement illustratif : supposons que l’être humain se rende compte qu’en période de pleine lune, il éprouve des sensations particulières ou, plus précisément, que les sensations particulières qu’il éprouve sont en synchronie avec la formation de la pleine Lune; désormais, la personne en question verra se former cette configuration en sachant que cela provoquera en elle des sensations particulières, d’abord ressenties sans établir un tel rapprochement. Il y a là tout un processus mental repérologique qui semble ne pas avoir été jusqu’ici appréhendé comme il se devait par les chercheurs en sciences de l’Homme.

   Mais est-ce que ce qui est vrai, en toute hypothèse, pour un phénomène aussi voyant que la pleine Lune ou au contraire l’absence de Lune (nouvelle Lune) peut être transposé à des configurations astrales plus subtiles ? Il semble bien que l’identification soit sensiblement moins aisée, dès lors que l’individu devrait se débrouiller par ses propres moyens, d’autant que les phases pourraient être sensiblement plus longues, de plusieurs années, si tant est qu’il sache se repérer dans le ciel. Cependant, si l’on considère les résultats Gauquelin14, en ce qui concerne le moment de la naissance, on notera que le retour de tel astre, par rapport à l’horizon de naissance, s’effectue sensiblement à la même heure, chaque jour, ce qui permet, sur une certaine période de temps, de mener à bien une certaine identification chronologique sinon directement cosmique. Supposons qu’un enfant sur le point de naître soit programmé pour réagir de façon particulière aux “passages” de Jupiter, il doit être apte, au fur et à mesure, à savoir à l’avance quand cela se reproduira et à la fin de déclencher l’accouchement dans ce contexte cosmique et ce, sans jamais avoir une connaissance consciente du processus céleste. Il importe cependant que son organisme soit capable de réagir à une telle cyclicité donc d’en percevoir les effets; nous insistions plus haut sur la thèse d’une visualisation du stimulus, non informée, non renseignée puis informée, renseignée comme déclencheur. Il conviendrait donc de faire de la mère une interface entre l’enfant et le ciel, permettant de repérer les changements célestes pertinents par rapport à la programmation.

   On peut d’ailleurs se demander si une telle sensibilisation est le fait de tous les individus ou seulement de certains, lesquels entraîneraient les autres. Dans ce cas, certaines statistiques ne feraient pas sens, du fait qu’elles engloberaient des populations hétérogènes du point de vue du comportement repérologique. Les homosexuels pourraient souffrir d’une carence repérologique an niveau de l’appréhension de la sexuation d’autrui.

   En tout état de cause, si l’humanité est programmée à se repérer selon un certain nombre de signes, c’est qu’il s’agit d’enjeux déterminants. Mais quels sont les véritables enjeux de la sexuation ? Le fait que S. Barbu ait travaillé sur de jeunes enfants, montre bien que la sexuation déborde largement sur la sexualité et que la dimension sociale de la sexuation ne saurait se réduire à des considérations d’ordre purement sexuel. Quant à l’utilité sociale de la sexuation, nous pensons en avoir traité notamment dans les précédents volets, à la rubrique Hypnologica. On peut se demander si nous ne sommes pas à nouveau, comme pour le dualisme astrologique de l’ouvrir et du fermer, dans une problématique assez semblable, la femme étant dans l’ouverture (cf. infra) à ce qui n’est pas elle-même, ayant une faible capacité de rejet et l’homme dans la fermeture, c’est à dire dans le tri (en anglais trial veut dire procès), la critique. Problématique fondamentale, on en conviendra, des plus simples et dont il faudrait en effet montrer comment elle se transmet génétiquement et implique de relier l’effet et la cause, selon un système duel. C’est en tout cas à l’étude de telles fonctions que la recherche sur le vivant devrait s’atteler prioritairement. Dans une précédente étude, nous avons développé un modèle qui confère aux femmes/femelles une fonction essentielle et insuffisamment jusqu’ici mise en évidence; dans l’amélioration, la progression de l’espèce.15 Il fut un temps où l’homme ne copulait pas avec sa femme mais croisait sa femme avec d’autres hommes ayant d’autres caractéristiques : tel est le vrai principe de l’exogamie par opposition à l’endogamie ; une fois la femme fécondée, son partenaire d’occasion pouvait repartir. C’est ainsi que des rencontres entre tribus pouvaient conduire à de tels croisements à une certaine échelle, sans bien entendu que les femmes aient à quitter leur tribu encore qu’un seul “étranger” ait été en mesure de féconder plusieurs femmes de la même tribu. C’est donc l’homme en réalité qui pratiquait l’exogamie et non sa femelle et ce par l’intermédiaire de ses spermatozoïdes dont il était généreusement doté. Cet eugénisme permet probablement d’expliquer la formation de certaines castes, comme celle de ceux qui sont connus sous le nom de Juifs.16 A partir du moment où ce sont les femmes qui ont quitté la tribu, pratiquant ainsi une autre forme d’exogamie et que l’on passait de la polyandrie (qui impliquait pour la femme la diversité des partenaires mais non des conjoints) à la polygamie (pour la femme, un seul conjoint et un seul partenaire, pour l’homme, plusieurs femmes), leur contribution au progrès a décliné, donc leur rôle social. En effet, dans le cadre de la polygamie, l’homme voit ses possibilités d’expérimentation singulièrement limitées aux femmes qu’il prend en charge et surtout chaque femme n’a, a priori, qu’un seul partenaire, toute sa vie17 ce qui la conduit à une prestation individuelle médiocre, se trouvant en rivalité avec d’autres femmes.

   Il convient de comprendre que le progrès se gère de diverses façons. Certains types de progrès et de contribution au progrès, l’ont emporté sur d’autres avec des conséquences considérables sur le sort des diverses populations concernées.18 C’est ainsi que cette aptitude à l’ouverture dont nous parlions à propos de la femme et qui conduisait autrefois à tenter les combinaisons les plus étranges, parfois les plus monstrueuses, il ne semble pas que la femme continue à l’assumer, d’où un certain déséquilibre, une sorte de chômage technique, de grève, qui fausse les représentations du passé et notamment de la genèse de l’Humanité. Nous pensons qu’il pourrait s’agir d’une contribution significative de la pensée astrologique, régénérée par la philosophie, à l’anthropologie de la sexuation et à la modélisation du processus d’évolution des espèces, ce qui, en fait, nous permet de comprendre la raison d’être de la sexuation, à savoir sa dimension expérimentale eugéniste ; et ce bien au delà de la routine de la reproduction et du plaisir sexuel. Le sexe redevient ainsi une affaire sérieuse et la société qui saura revaloriser la recherche en ce domaine sera en mesure à terme de préparer l’avènement d’un Surhomme.19

   Paradoxalement, ceux qui privilégient la voie culturelle en tant que facteur d’intégration, contribuent à minimiser le rôle des femmes, ce qui place d’ailleurs celles-ci devant un véritable dilemme : en adoptant un modèle socioculturel pour rendre compte de la gestion de la sexuation aux dépens du modèle génétique, on minimise ipso facto le rôle de la femme dans l’Histoire de l’Humanité. Il est remarquable que la problématique de l’intégration, de nos jours, ne soit guère posée en termes de mixage génétique - sinon au cinéma comme dans la série Alien - notamment en matière de ce qu’on appelle les mariages mixtes, interreligieux, lesquels légitimeraient davantage la présence d’éléments allogènes (quelle proportion dans les milieux musulmans, par exemple ?).

   Nous voudrions, en conclusion, un peu mieux baliser le champ de la repérologie et montrer qu’il englobe également les questions d’intégration, à un niveau non plus génétique mais culturel, nous pensons notamment aux populations immigrées.20 En effet, l’étranger a des problèmes pour se repérer au sein d’une société qui lui est... étrangère et probablement assez étrange alors que ses membres, quant à eux, s’y retrouvent et s’orientent avec une certaine aisance. La perte des repères est une affaire grave, et la multiplication dans une société de personnes pauvres en repères adéquats est génératrice de troubles. Ceux qui sont abusés sont souvent ceux qui abusent, l’absence de repères génère une situation réciproque d’abus, de dépassement des bornes. C’est ainsi que la médiocre connaissance de la langue dominante ne permet pas de cerner immédiatement la hiérarchie inhérente à la société concernée et conduit à privilégier des facteurs peu ou pas pertinents. C’est dire que la faculté de repérage est un critère socioculturel, à tous les niveaux, tant conscient qu’inconscient, que l’on aimerait voir davantage pris en considération, notamment par la mise en place de batteries de tests. Ajoutons que personne ne peut vivre sans repères mais que l’on tend à recourir à des repères de moins en moins pertinents et par conséquent qui égarent dès lors que l’on veut passer à la pratique et qui conduisent à de mauvais choix. C’est ainsi qu’un extra-terrestre arrivé sur notre planète - si une telle éventualité devait se présenter un jour - pourrait tout à fait ne pas avoir les mêmes repères qu’un terrien et ne pas pouvoir pallier cette carence aussi facilement - par la voie éducative traditionnelle - que d’aucuns, à les entendre, sembleraient le laisser accroire. Ce qui rassemble tout de même tous les Terriens, ce sont les repères inhérents à l'espèce humaine et qui sont le garant d’un certain ordre social beaucoup plus sûrement que toutes les consignes et tous les interdits du monde, lesquels sembleraient, a contrario, donner raison à ceux qui parlent d’un relativisme des lois, et qui considèrent qu’il suffit de passer les Pyrénées pour en changer.

Jacques Halbronn
Paris, le 8 mai 2004

Notes

1 Cf. “Psychosociologie et Anthropologie de la sexuation”, sur Encyclopaedia Hermetica, rubrique Hypnologica. Retour

2 Cf. rubrique Hypnologica, sur Encyclopaedia Hermetica. Retour

3 Université Paris I, 1993. Voir Site Cura.free.fr. Retour

4 Sur ces concepts de verticalité et d’horizontalité, voir nos études à la rubrique Judaica, sur Encyclopaedia Hermetica. Retour

5 Cf. son manifeste, Pour une astrologie moderne, Paris, Ed. Seuil, 1977. Retour

6 Cf. son De la psychanalyse à l’astrologie, Paris, Ed. Seuil, 1961. Retour

7 Cf. notre article sur l’astrologie et le féminin, rubrique Astrologica, Encyclopaedia Hermetica. Retour

8 Cf. nos propos à ce sujet, “Limites et orientations de la nostradamologie” sur Nostradamica, Espace Nostradamus. Retour

9 Cf. notre étude sur “la tentation apologétique”, sur le Site du Cura.free.fr. Retour

10 Cf. nos études sur l’astrologie mondiale, rubrique Astrologica, Encyclopaedia Hermetica. Retour

11 Cf. “La Pensée Astrologique”, in J. Halbronn et S. Hutin, Histoire de l’Astrologie, Paris, Artefact. Retour

12 Cf. l’enregistrement du séminaire sur le Site www.cite-sciences.fr/college. Retour

13 Cf. nos études, rubrique Astrologica, Encyclopaedia Hermetica. Retour

14 Cf. notre débat avec le chercheur australien Geoffrey Dean, dans Encyclopaedia Hermetica, rubrique Astrologica. Retour

15 Cf. Yves Christen, L’homme bioculturel. De la molécule à la civilisation, Paris, Ed. Du Rocher, 1986, p. 20 ; L’heure de la sociobiologie, Paris, Albin Michel, 1979 ; Le Dossier Darwin. La sélection naturelle, l’eugénisme, la sociobiologie, le darwinisme social, Paris, Copernic, 1982. Retour

16 Cf. nos études sur ce sujet, rubrique Judaica, Encyclopaedia Hermetica. Retour

17 Cf. cependant la pratique du lévirat qui à la mort de son conjoint l’amène à s’unir avec le frère du dit conjoint. Retour

18 Sur l’idée de progrès chez les Arabes, voir notre “Anthropologie de la Guerre Sainte : le fruit défendu”, sur Encyclopaedia Hermetica. Retour

19 Cf. Y. Christen, L’Egalité des sexes : l’un n’est pas l’autre, Paris, Ed. Rocher, 1987. Retour

20 Cf. nos travaux sur les étrangers, sur Encyclopaedia Hermetica, rubrique Gallica et Hypnologica et sur le Site Hommes-et-faits.com, notamment “Psychanalyse de l’étranger” et “Tsélem”. Retour



 

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