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Juifs et musulmans en France : l’affrontement

par Jacques Halbronn

    La France est confrontée à une crise de société du fait du comportement des Musulmans, non seulement en ce qui concerne les signes ostentatoires d’appartenance mais aussi quant à leur attitude à l’égard des Juifs et à l’égard d’Israël. Il semble que les Musulmans, par un antijudaïsme de plus en plus virulent, cherchent à déstabiliser une société française qui n’a pas su les intégrer et fasse des juifs les boucs émissaires de leur échec au niveau de l’intégration. Dans tous les cas, les Musulmans détournent et sabotent les valeurs de la laïcité à la française.

Sommaire :

1 - Laïcité et Inconscient Collectif
2 - Juifs de France et sionisme


1

Laïcité et Inconscient Collectif

    Ce qui rend problématique la présence musulmane en France et en Europe en général tient vraisemblablement à la philosophie de l’individu propre à cette civilisation, ce qui est d’ailleurs moins lié à la nature de l’Islam en tant que tel qu’à un certain retard par rapport à la modernité et que nous qualifierons de déficit d’induction.1

   Notre fréquentation des milieux musulmans en France nous a en effet fait prendre conscience d’une sorte de racisme latent, mais pas forcément négatif en son principe sinon en son application. Par racisme, on entendra ici le goût des classifications, qu’elles soient d’ordre ethnique, géographique, religieux, sexuel, linguistique, social. Autrement dit, il y a là un besoin de situer les gens par leur appartenance et c’est précisément cela qui fait problème au regard de la laïcité et ce d’autant plus que ce besoin n’est pas nécessairement assumé comme tel et qu’il peut même être nié par les intéressés.

   Il faut dire que l’individu non classé est un mystère, un animal étrange, face auquel on manque de repères, on est plongé dans ce qu’on pourrait appeler une situation inductive et qui n’est pas si facile à gérer, surtout si l’on n’a pas été formé dans ce sens, ce qui implique littéralement de renoncer à tout préjugé classificatoire fondé sur non pas tant l’appartenance qu’un élément d’appartenance car qui peut dire qu’une personne n’appartient qu’à une seul catégorie et lui est réductible ?

   Il est d’ailleurs des pays comme les Etats Unis où il est plus ou moins requis et en tout cas plus commode d’appartenir à un groupe, à une tribu, pour mener quelque activité sociale et un tel pays conviendrait probablement mieux à l’intégration des musulmans, naturalisés ou non, que la France. Beaucoup d’immigrés en France sont d’ailleurs porteurs d’un tel modus vivendi, y compris et parfois surtout chez les Juifs. De la sorte, n’est-ce pas, on sait qui est qui. On pourrait parler d’un besoin de visibilité qui s’exerce aux dépends de l’individualité mais qui permet de ne pas perdre trop de temps à savoir à qui l’on a affaire. Si ce n’est toi, ironisait déjà La Fontaine, c’est donc ton frère. Car en effet, selon une telle logique, on est pris dans un réseau de solidarité, c’est-à-dire que l’on ne fait plus qu’un avec le groupe d’appartenance. Ce modèle là est-il compatible avec celui de la laïcité à la française qui, sous la Révolution, s’illustra par la formule suivante de Clermont-Tonnerre (1757 - 1792) à l’endroit des Juifs : “tout en tant qu’individus, rien en tant que nation”, principe qui fut d’ailleurs remis en question par Napoléon Ier lorsqu’il établit le Consistoire.

   Une société laïque n’est pas simplement une société qui respecte les diversités comme le croient beaucoup de Musulmans mais qui ne souhaite pas que les appartenances pèsent sur notre représentation de l’individu. C’est là un progrès considérable auquel il ne conviendrait pas de renoncer, quand bien même des erreurs politiques auraient été commises par le passé. Nous sommes en effet en faveur d’une conception scientifique et non pas empirique de la société et donc susceptible d’amélioration, la politique d’immigration de la IIIe République, avant et après la Première Mondiale, étant elle-même un tournant dont on peut regretter certains effets.2 Pas de fait accompli du type “c’est comme ça” et il faut faire avec, ce qui reviendrait à ruiner le modèle laïc français.

   Nous serions d’ailleurs tentés de considérer cette approche déductive que nous rejetons ici comme propre à un état sociétal arriéré, dans lequel l’individu est enfermé et conditionné. Il est vrai que l’astrologie / horoscopie avec ses douze signes s’inscrit dans une telle approche classifiante mais elle a au moins l’avantage de relativiser d’autres clivages plus pernicieux et à multiplier les clivages on finit par les annihiler les uns par les autres. Il en est tout autrement lorsque l’on souhaite notamment privilégier le critère religieux pour en faire une super-classification qui l’emporterait sur toutes les autres. On nous objectera qu’il est des distinctions auxquelles il est difficile d’échapper et qui ne peuvent, a priori, point être occultés, telles que le sexe, la couleur de la peau, l’âge, voire l’accent. Nous répondrons que la démarche laïque vise précisément à passer outre, à ne pas en tenir compte et à juger uniquement sur pièce, c’est-à-dire au cas par cas. C’est cela la conception citoyenne. Mais c’est parfois plus facile à dire qu’à faire et le naturel revient vite au galop.

   Le cas musulman est d’autant plus étonnant que les arabes et les kabyles sont de race blanche, que la mixité avec le reste de la population blanche ne produit pas des métis comme c’est le cas avec les noirs. On a donc l’impression d’une résistance, d’un refus, sous quelque prétexte, à se fondre dans le creuset français, notamment en arborant, génération après génération, contre toute raison, des prénoms étrangers à la culture judéo-chrétienne en vigueur, ce qui pourrait aussi être considéré comme un signe “ostentatoire”, faisant problème dans le cadre de l’école, ce qui n’est pas le cas des Juifs, le prénom étant par excellence quelque chose qui dépasse tous les clivages socioculturels à la différence du nom de famille, lequel peut d’ailleurs changer, chez les femmes du moins, par le fait du mariage civil alors qu’il tend à se maintenir chez les hommes, ce qui également, selon nous, est un point à reconsidérer, les hommes portant des noms étrangers pouvant être amenés à adopter et en tout cas à transmettre celui de leurs épouses, quand cela favorise à terme l’intégration. Il semble que le législateur, jusqu’ici, ait été négligent sur ce point.

   Comment des gens qui eux-mêmes donc sont culturellement “racistes” pourraient-ils se plaindre d’en être eux-mêmes victimes d’un tel modus operandi dans les relations sociales ? Or, à écouter certains musulmans, il semble que leur demande soit la suivante : il faudrait qu’il n’y ait plus de préjugé concernant les arabes. Le problème, c’est que cette différence est voulue à la différence des jaunes ou des noirs. Il y a donc quelque part le sentiment d’une mauvaise volonté et pour le moins une attitude ambiguë, une demande contradictoire de la part de cette population qui prend un malin plaisir à se différencier, notamment par une pratique de l’arabe ou du berbère, ce qui n’est guère le cas des Juifs, par exemple, pratique qui exige de fréquenter des membres appartenant à un groupe donné. De même, cette population tend à adopter des positions politiques collectives, en particulier sur le Moyen Orient, ce qui est d’ailleurs aussi souvent le cas chez les Juifs qui ne donnent pas, ici, le bon exemple, ce qui tient à une culture non laïque chez nombre d’entre eux, marqués par l’immigration, à un certain esprit grégaire.

   Certes, nous avons plaidé, dans d’autres études, pour la prise en compte de certains clivages utiles. Mais précisément, la question est de savoir si la différence arabo-musulmane est vraiment de quelque utilité en France. En effet, la société du XXIe siècle n’a que faire de clivages superfétatoires, liés à des déplacements de population qui ne parviennent pas à se résorber. Déjà la Révolution s’en était pris au clergé qui perdurait sans assumer de rôle en rapport avec ses privilèges. En revanche, il faut absolument repérer les clivages opérationnels et nous pensons que de ce point de vue, que nous qualifions d’horizontal par opposition à vertical (cf. supra), les Juifs ont un rôle beaucoup plus central à jouer que les Musulmans en France. D’ailleurs, est-ce que les Musulmans se font une idée cohérente de leur place dans la société française sinon en tant que population ayant d’autres moeurs mais point, pour autant, de fonction spécifique ? Il semble que dans leur esprit, suivant en cela une logique purement mimétique, ils revendiquent ni plus ni moins que la stricte égalité tout en affirmant pas moins leur différence culturelle. Et c’est bien là que le bât blesse : si sur une machine, j’ai un bouton de couleur différente, ce n’est pas pour que celui-ci ait la même fonction. On bascule ici dans l’irrationnel !

   Le mot est lâché : nous avons affaire ici à un mimétisme de mauvais aloi qui est caractéristique de la mentalité immigrée et qui vise à la fois à imiter l’autre voire à prendre sa place tout en perpétuant des comportements étrangers, ce qui est le propre d’un virus et plus spécifiquement du SIDA. Précisons bien il ne s’agit pas là, avec le virus parasitant la cellule, d’un organe ayant une fonction spécifique à jouer et qui est nécessaire au fonctionnement de l’ensemble mais d’une forme d’intrusion, de protubérance, qui affaiblit le dit ensemble, quand bien pourrait-on parler, assez démagogiquement, d’enrichissement, de diversité qu’il faudrait distinguer de différenciation, ce dernier terme qualifiant, selon nous, des distinguos utiles et non futiles.

   Autrement dit, pourquoi une société irait-elle s’encombrer à gérer des différences qui ne font pas sens quant à son processus de fonctionnement sauf évidemment à affirmer que le propre d’une société est de gérer les différences existant en son sein. Mais c’est là un raisonnement en boucle car il y a bel et bien des différences qui encombrent plus qu’autre chose et qui ne servent en fait à rien, du moins au niveau horizontal. De la même façon que ce qui est horizontal n’a pas à chercher à devenir vertical - et de ce point de vue le phénomène israélien fait probablement problème dans certaines de ses postures mais aussi un certain féminisme qui refuse de reconnaître sa spécificité - ce qui est vertical n’a pas davantage à chercher à se faire passer pour horizontal et ici c’est l’immigration maghrébine en France qui est sur la sellette.

   En fait, on serait dans une société marquée par la plus grande confusion où les Musulmans affirment une différence qui ne sert à rien et où les femmes refusent de reconnaître une fonctionnalité qui leur serait propre.

   Ce qui distingue, au demeurant Juifs et Musulmans, c’est que les Juifs ont une longue histoire en tant que minorité derrière eux et que le statut minoritaire est a priori tributaire de l’horizontalité. Or, précisément, l’immigration arabo-musulmane produit un phénomène minoritaire tout en ne s’inscrivant pas pour autant dans l’horizontalité, mais en générant une certaine ambiguïté, celle-ci étant soulignée par le fait que cette immigration a longtemps été cantonnée dans certaines activités socioprofessionnelles qu’elle n’est plus disposée à assurer. Autrement dit, cette immigration ne veut plus se maintenir dans une quelconque horizontalité prolétarisante et quelque part marginalisante socialement et économiquement parlant et qui pourtant faisait sa légitimité à être en France et qui pouvait justifier une certaine différenciation religieuse, linguistique ou autre.

   Mais, dès lors que ce statut est par eux refusé - car c’est bien là le véritable enjeu du débat - les Musulmans ne semblent pas disposés à comprendre qu’ils n’ont d’autre choix que d’entrer dans le moule d’une laïcité française nécessairement matinée de civilisation judéo-chrétienne. D’où un certain dilemme plus ou moins névrotique, à l’image de l’âne de Buridan / Beuridan : le beurre - c’est le cas de le dire - et l’argent du beurre.

   Il leur faut comprendre que tout mimétisme à l’endroit des Juifs serait une impasse. Ces arabo-musulmans oublient un peu vite que tout en étant une minorité en France, ce n’est nullement pour autant leur statut partout ailleurs dans le monde : ils ne sont minoritaires que d’occasion. Là encore, les rapprochements ne sont que ponctuels et superficiels. Car à l’échelle mondiale, rien n’est plus différent que l’ensemble juif et l’ensemble arabo-musulman. Le cas français permet donc des assimilations parfaitement aberrantes entre ces deux populations, l’une, juive, à vocation minoritaire, sinon en Israël et l’autre, arabo-musulmane, à vocation majoritaire, sinon du fait d’un processus d’immigration hors du monde arabe. Opposition d’autant moins acceptable que les Juifs ont vocation à participer à la vie du monde arabo-musulman comme ils le font dans le monde chrétien, dans la mesure même où ils se situent dans l’horizontalité. Il y a d’ailleurs probablement plus de Juifs en Chine qu’en Israël, si l’on accepte notre thèse selon laquelle aucune société ne peut fonctionner sans les Juifs, qu’ils soient ou non pratiquants, qu’ils soient ou non conscients de leur judéité. De même, nous dirons que les Juifs sont inévitablement marqués par les sociétés où ils demeurent et c’est ce qui fait leur grande diversité linguistique, ethnique, culturelle voire religieuse : la question des Ashkénazes et des Séfarades étant emblématique de ces différences qui ne se justifient qu’au sein de verticalités différentes mais qui ne se justifient nullement au sein d’une seule et même verticalité.

   Répétons-le, la fonction de la laïcité n’est pas d’intégrer des éléments allogènes mais de permettre aux meilleurs des membres d’une société de se distinguer, de sortir du rang, ce qui implique un fort dénominateur commun, c’est un processus de structuration et non d’éclatement, de dislocation sociale. En fait, laïcité et système représentatif vont de pair, ils constituent des systèmes de sélection et d’élection qui ne sauraient s’appuyer sur une quelconque répartition entre communautés mais qui puise dans l’ensemble de la population, quelles que soient ses origines. La laïcité se voit détournée de son sens, elle qui avait pour objet une meilleure intégration en abolissant les clivages infondés vient au contraire freiner l’intégration des étrangers en leur permettant de garder leur particularisme.

   Par ailleurs, la laïcité ne saurait laisser libre cours à des processus qui viendraient embrigader les membres d’une société autour d’une quelconque religion, d’autant que les religions ne respectent pas les clivages nationaux, alors que la laïcité s’inscrit dans une logique nationale, homogène culturellement et en quelque sorte post-religieuse, c’est-à-dire où le religieux se situe au niveau de l’Inconscient Collectif. On pourrait même dire que la laïcité est un refoulement du religieux, au sens psychanalytique, dans le champ du subconscient, ce qui confère à la société ainsi traitée un caractère d’autant plus radical et inaccessible pour ceux qui viennent de l’extérieur. En ce sens, la laïcité n’est nullement une ouverture vers l’extérieur mais une fermeture, elle ne se situe plus dans la transmission mais dans la filiation et c’est pourquoi les sociétés laïques ne favorisent nullement ce qui est de l’ordre de la conversion, sous toutes ses formes, paradigme emprunté au religieux, lequel pouvait justifier tous les ralliements. C’est pourquoi on peut se convertir au judaïsme en passant par le monde religieux et non par le monde laïque. Ce sont les juifs laïcs qui sont les moins ouverts à la conversion puisqu’il n’y a plus, stricto sensu, matière à conversion, en raison de la disparition des pratiques religieuses.3

   On nous objectera qu’en privilégiant l’Inconscient Collectif, nous oublions cet individu que nous mettions tout à l’heure en avant. Or, ce n’est absolument pas le cas étant donné que les processus subconscients sont d’ordre individuel à la différence des processus conscients. C’est en effet chaque individu qui est porteur de l’héritage. Parler d’individu ne revient nullement à considérer que la personne est nue, qu’elle est une table rase, ce qui est précisément le présupposé des laveurs de cerveau qui croient que l’on peut faire des gens ce qu’on veut. Bien au contraire, privilégier l’individu, c’est vouloir recueillir ce qu’il porte en lui-même, ce dont il a hérité génétiquement ou en tout cas subconsciemment.

   La laïcité en ce sens serait une nouvelle religion qui affirmerait que le temps de la transmission sociétale est terminé et que lui fait suite le temps de la transmission génético-subconsciente. En ce sens, on pourrait effectivement parler d’une nouvelle Ere et pourquoi pas de l’Ere du Verseau (Aquarius Age) dont un Freud ou un Jung seraient les prophètes. L’individu devient le dépositaire d’un savoir ayant traversé les siècles, il n’est plus sous la coupe de superstructures culturelles et religieuses, lesquelles ne font que perdurer sous une forme résiduelle. En ce sens, l’Islam en tant que religion prosélyte, favorisant la conversion, est dépassé. Il est temps pour l’Islam d’assumer son Inconscient Collectif et de se débarrasser des oripeaux extérieurs relief d’un autre temps. Les vraies richesses résident dans les individus, chaque individu étant porteur d’un savoir-faire à explorer et à exploiter, il n’est certainement pas dans un endoctrinement de surface considérant les individus indistinctement.

   Le vrai conflit entre laïcité et Islam se situe entre deux religions, l’une appartenant à une nouvelle logique, l’autre à une logique sociétale caduque, ce qui débouche sur des philosophies différentes de l’individu et de son statut. La société laïque est dans le non-dit tandis que la société religieuse est dans l’interdit. Le monde des sociétés laïques n’est pas pour autant plus ouvert, bien au contraire, puisqu’il prend conscience de la diversité des racines, des transmissions subconscientes où l’étranger n’a pas sa place. Plus que jamais il importe que chacun demeure ou revienne vers le pays de ses ancêtres de façon à ce qu’il soit en communion avec ceux qui ont traversé la même Histoire. Il n’y a plus de place pour des entités distinctes au sein de la société laïque propre à un pays donné, il s’agit là d’un stade dépassé. Seul compte désormais le coefficient individuel étant entendu qu’en tant qu’individus nous sommes marqués par l’humanité qui nous a précédé et qui nous a nécessairement transmis un certain ordre, à condition qu’ordre ne signifie nullement uniformité mais existence de divers organes composant un tout parfaitement cohérent où rien n’est gratuit. La Laïcité implique certes un refoulé mais c’est au prix de ce refoulé que les sociétés, comme le souhaitait un Locke, sont en mesure de dépasser leurs conflits internes. Le drame, c’est que cette ère laïque aura été marquée, aussi fortement, par des déplacements de populations souvent issues de régions n’ayant pas passé le cap de la laïcité et ne trouvant plus des portes d’accès dans les sociétés d’accueil, ne serait-ce que par la conversion.

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Juifs de France et sionisme

    Le drame des Musulmans en France, paradoxalement, tiendrait au fait que la dimension religieuse en France est affaiblie et par conséquent incapable de provoquer leur conversion vers une autre religion monothéiste. La laïcité a; en effet, supprimé la passerelle religieuse et exige que l’individu adhère à des valeurs désormais intériorisées. Le XXe siècle a assez montré que la conversion n’est plus à l’ordre du jour et que ceux qui sont perçus, à tort ou à raison, comme étrangers à une société donnée ont tout intérêt à ne pas compliquer leur situation en cherchant à provoquer un retour du refoulé religieux surtout quand celui-ci risque de relever d’une forme d’hérésie, chaque religion du Livre ayant le sentiment que les autres sont dans l’erreur. Il est ainsi remarquable que l’Aid El Kebir célèbre le sacrifice qu’Abraham était sur le point de commettre sur la personne de son fils... Ismaël alors que l’Ancien Testament nous parle ici d’Isaac, remplacé non point par un mouton mais par un bouc (émissaire). On se rend compte d’ailleurs de ce qu’il y a de pernicieux dans le cloisonnement religieux et qui conduit à des condamnations collectives de telle ou telle population appartenant à une société donnée. La seule population qui fasse problème est bien celle des étrangers porteurs de catégories non assimilables et non compatibles; cela devient insupportable quand ces étrangers se servent des anciens clivages religieux pour justifier leur échec à s’assimiler, cachant ainsi, par un tour de passe passe, leur impuissance à s’intégrer sous des revendications identitaires à caractère confessionnel, laissant entendre que tout irait mieux si chaque communauté religieuse avait ses propres écoles, ne comprenant pas que la question juive a cessé depuis longtemps de relever du religieux et que les Juifs ont été des pionniers en matière de laïcité. Voilà donc, en tout cas, les Musulmans de France donnant des leçons de laïcité, prenant la dite laïcité pour la marque d’une société incapable de se protéger contre des éléments étrangers qu’elle a eu l’imprudence d’accueillir et dont elle a facilité l’intégration juridique sinon sociale. C’est pourquoi la Loi sur les signes ostentatoires d’appartenance religieuse est certes une victoire de la laïcité mais aussi un sursaut de la société française et de ses représentants.

   Il serait bien fâcheux que les Juifs de France se trompassent de camp mais eux-mêmes n’ont-ils pas trop souvent, eux aussi, mis en avant le facteur religieux pour revendiquer une légitimité dans ce pays, cherchant ainsi à faire oublier l’origine étrangère de beaucoup d’entre eux ? Rappelons qu’à ses débuts la laïcité visait des populations certes diverses mais toutes historiquement liées, de longue date, au destin de la France. Depuis quarante ans, il semble bien que la laïcité ait régressé en France, notamment du fait de l’immigration tant juive que musulmane et ce précisément parce que la religion est apparue comme un vecteur d’intégration ou plutôt de non intégration. La laïcité a ainsi subi un détournement de sens à caractère communautariste. On oublie délibérément sa volonté de refouler le religieux, ce qui constituait une véritable révolution dont la France fut la principale instigatrice et qui ne saurait, en aucune façon, se résumer comme étant une forme de tolérance envers les diverses religions, surtout si certaines sont assumées par des populations étrangères, peu ou prou inassimilables. A l’impossible, nul n’est tenu.

   Y a-t-il une solution pour “intégrer” les étrangers en France ? Il n’y a pas de remède magique, surtout si les dits étrangers ne souhaitent pas changer tout en étant marqués par une culture qui s’est construite dès sa naissance contre la Chrétienté mais exigent tout simplement qu’on ne les considère plus comme tels. Il suffisait d’y penser ! Ces choses là ne se décrètent point. Mais pourquoi, dans ce cas, les Musulmans n’acceptent-ils pas la présence “étrangère” juive en Israël ?

   Il est de plus en plus évident que les juifs ont un rôle central à jouer quant à la situation des Musulmans en France, eux qui ont su reconquérir sur l’Islam, grâce à l’Angleterre et à la France, du moins jusque dans les années Soixante puis grâce aux Américains, la terre des Croisés au Moyen Orient, avec Jérusalem et Saint Jean d’Acre notamment, une terre qui fut contrôlée par des barons français pendant deux siècles. Il conviendrait pour la France d’établir des relations privilégiés avec Israël, dont une partie importante de la population est d’origine maghrébine non musulmane. Le lien entre les Juifs de France et Israël ne saurait aucunement se réduire à une affaire juive, il concerne la France au plus profond de son Histoire politique et religieuse. Les Juifs sont un rempart contre l’Islam, aussi bien en Israël qu’en France, ils doivent contenir ces populations dans leurs limites géographiques, lesquelles populations n’ont aucune vocation, du fait de leur Histoire, à vivre en tant que minorité et qui ont toujours constitué un Etat dans l’Etat, que ce soit en Espagne (Andalousie), en Inde (Pakistan) ou en Palestine (Cisjordanie).

   Les racines du sionisme sont judéo-chrétiennes, cela est bien connu4 même si les Musulmans s’imaginent que c’est un enjeu uniquement juif. Si la France avait pris position fermement en faveur d’Israël, la situation des musulmans en France serait beaucoup plus précaire. On peut regretter qu’en 1999, on se soit plus intéressé à l’éclipse nostradamique qu’à l’anniversaire de la reconquête de Jérusalem par les Chrétiens en 1099. L’attachement des Juifs à Israël devrait donc avoir pour pendant celui des Chrétiens pour cette terre. Israël ne saurait donc être une pomme de discorde entre Juifs et Chrétiens en France mais bien au contraire un ciment face à l’Islam. Le sionisme serait un judaïsme croisé.

   Comment nous dira-t-on concilier un discours sur l’intégration individuelle et sur le rôle des Juifs face aux Musulmans ? Tout simplement, comme on vient de le faire, en montrant que les Juifs, ce faisant, ne font que servir les intérêts de la France et qu’ils n’agissent pas en tant que Juifs mais en tant que Français. Il conviendrait donc de constituer un sionisme français ouvert à tous les Français concernés et favorisant ou plutôt en renforçant la présence française en Israël. La présence française au Maghreb, au XIXe siècle, ne fut-elle pas d’ailleurs une sorte de nouvelle Croisade anticipant sur la reconquête de la Palestine par le monde judéo-chrétien ? Il aura fallu une politique d’immigration irresponsable, résultat d’une guerre de 14 - 18 suicidaire, pour que tout cela bascule et que la France devienne une terre de mission pour l’Islam ! Il faut se ressaisir. Le problème, c’est que ce qui est vrai pour les Juifs français ne saurait l’être pour la totalité des Juifs dans le monde, dans la mesure où les Juifs épousent les causes les plus diverses et qu’aucune cause politique ne saurait être “juive” en soi à tel point que quel que soit le camp choisi par un juif, il y aura toujours un juif dans le camp opposé. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que dès lors que l’on identifie - à tort - les Juifs avec les causes qu’ils défendent, on n’en vienne à leur reprocher une chose et son contraire. Il ne faut pas voir dans les “contradictions” relevées dans le discours des antisémites, la preuve que ceux-ci délirent et n’agissent pas de manière rationnelle ; cela tient essentiellement à ce que la place des Juifs dans le monde n’a pas encore été correctement appréhendée ni par les Juifs ni par les non Juifs. A vouloir diaboliser l’antisémitisme en en relevant le caractère délirant, on n’arrange pas les choses et on fait le lit d’un repli identitaire tout à fait regrettable pour une population comme celle des Juifs laquelle a un besoin plus que toute autre de s’intégrer au sein d’un ensemble plus vaste qu’eux-mêmes.

   Rappelons que, selon nous, les Juifs ont tout à craindre d’une présence étrangère immigrée véhiculant une relation décalée avec eux-mêmes, se situant sur le seul plan religieux, avec le statut infériorisant de dhimmi. Le XXe siècle a fait basculer le judaïsme vers la laïcité. Les Juifs ne sauraient se contenter d’une judéité de type confessionnel ; ils sont désormais avant tout des citoyens d’élite, ayant la conscience la plus aiguë de la tâche à entreprendre et ce dans tous les domaines, du scientifique au politique. Si les Juifs au lieu de s’installer en Palestine avaient choisi une autre région du globe, ne faisant pas sens pour la France, comme l’Argentine ou l’Ouganda, le sionisme n’aurait pas la même signification pour les Juifs de France car il ne s’inscrirait pas dans l’Histoire de la France.

   Selon notre optique, les Juifs ne doivent jamais s’engager dans un projet qui serait spécifiquement juif ; ce qui vient sauver l’entreprise sioniste et qui lui donne d’ailleurs tout son sens, c’est précisément qu’elle est en résonance avec un projet européen et un projet chrétien, celui des Croisades. Et en ce sens, l’intégration de l’Etat d’Israël dans l’ensemble européen nous semble tout à fait souhaitable tout comme la marginalisation des musulmans, en tant que groupe ayant des droits en tant que tel, au sein du dit ensemble. On parle aujourd’hui du “peuple israélien”, comme nous avons pu le constater lors de la soirée articulée autour de la visite d’Etat en France du Président de l’Etat d’Israël, Moshé Katsav (17 février 2004). Nous comprendrons par cette formule d’abord que cela englobe l’ensemble des citoyens israéliens tant juifs que non juifs et l’existence d’une culture spécifique qui ne saurait être “juive” mais simplement un des multiples avatars de la judéité dans le temps et dans l’espace. Il y a donc à réfléchir sur ce que pourraient être les relations entre la France et Israël, entre les juifs de France et les juifs d’Israël, sans imaginer un instant qu’il pourrait s’agir d’une seule et même cause, sinon sur un plan métaphysique et ontologique. Rappelons que nous récusons5 l’idée selon laquelle Israël serait le point origine des Juifs ; la Bible ne nous fournit qu’une représentation tronquée de la façon dont les Juifs sont apparus, dans leur spécificité, au monde. Aux approches historique, tributaire d’archives, et sociologique, manquant de recul, nous préférons une approche anthropologique, ce qui implique d’inscrire les Juifs dans l’ordre du monde et non pas dans une forme ou une autre de la contingence.

   Le problème historique des Musulmans est lié au problème de l’utilité, concept essentiel au regard de l’économique, du politique et du social et bien entendu du scientifique. L’idée de Révolution6 s’articule sur celle d’utilité dans la mesure où toute révolution a pour fonction d’éliminer ce qui n’est plus utile et de rechercher quelles sont les nouvelles lignes de force, c’est-à-dire de passer d’un processus déductif qui tourne à vide vers une démarche inductive structurant un nouvel ordre du monde. Cela vaut pour un changement d’équipe au pouvoir, cela vaut pour des classifications qui ne sont plus en prise sur une autre réalité qu’elles-mêmes et c’est cela qui mine le monde arabe et c’est aussi cela que les Musulmans véhiculent avec eux au niveau identitaire : ils veulent tout simplement continuer à exister, sans prendre en considération la question de leur utilité intrinsèque au sein d’une société donnée ; en fait, ils sont en quête d’un absolu qui se situerait par delà toute révolution. Or, avoir le sens de l’utilité, c’est parvenir à s’inscrire au sein d’une société dont on ne serait qu’un élément; mais nous avons montré à quel point le fait de parler des Arabes en tant que minorité leur permet de se placer sur le même plan que les Juifs à ce détail près que les Arabes n’ont pas une Histoire minoritaire, que leur statut de minorité est contingent et du à l’immigration qui n’a nullement modifié la réalité d’un monde arabe vivant selon un schéma majoritaire, alors qu’il est structurel chez les Juifs et ce en dépit de la représentation que donne du fait juif l’Etat d’Israël. Une entité majoritaire n’a pas à prouver son utilité, elle peut se contenter de survivre tandis qu’une entité minoritaire doit, elle, montrer qu’elle sert l’entité majoritaire à laquelle elle appartient nécessairement. L’attitude des Musulmans en France montre à quel point ils n’ont pas su assumer de façon opérante leur condition minoritaire conjoncturelle et c’est d’ailleurs le drame de l’aventure de l’immigration, à savoir un changement d’échelle. L’immigré quitte une société avec laquelle il est en phase et qu’il sert du fait même qu’il est pleinement dans la maîtrise de son mode de fonctionnement pour aller vers une société dont il maîtrise très imparfaitement les procédures. En réalité, on pourrait parler à propos des immigrés maghrébins d’un dysfonctionnement ou d’un sabotage du système français, ce qui conduit notamment à parler le français voire à être imprégné d’une certaine culture sans vraiment entendre ce qui se dit ; ce qui se parle, c’est-à-dire une tendance à priver la langue de son pouvoir surmoïque, réflexe - aussitôt dit, aussitôt fait - et intégratif, ce qui paradoxalement conduit à un individualisme autisant voire délinquant, souvent caractéristique de l’étranger, qui n’a rien à voir avec l’aptitude à se distinguer socialement par son talent; comme tant de Juifs en sont capables. Il y aurait donc, en France, un individualisme d’en bas hypo-intégré de type musulman et un individualisme d’en haut, hyperintégré, de type juif. La judéophobie en milieu maghrébin relève d’un tel comportement délinquant, échappant aux tabous sociaux, l’immigré ou issu de l’immigration étant moins sensible à la contrainte sociale ambiante ; d’ailleurs, certains maghrébins se félicitent de ce que “grâce à eux” certains tabous soient levés, ce qui vient confirmer notre idée d’une stratégie de sabotage de la part des immigrés, conduisant à déboussoler la société française et à neutraliser ses anti-corps.

   En réalité, nous dirons que seul le juif du fait précisément de sa réussite individuelle interpelle en tant que population spécifique à gérer efficacement tandis que le non-juif de par la médiocrité même de son individualité ne fera pas sens en tant que groupe, puisque, d’un point de vue scientifique, il ne constitue pas un groupe pertinent de par les potentialités de ses membres, c’est-à-dire utile en tant que tel. D’ailleurs, que réclament les Musulmans en France ? D’une part une revendication à exister en tant que groupe sans aucune justification de l’utilité de ses membres et de l’autre un statut égalitaire qui démontre précisément par là même une démarche purement mimétique, imitatrice. Les arabo-musulmans ne se rendent pas compte que la demande égalitaire et non pas élitiste, comme chez les juifs, est l’argument qui, précisément, sape leur légitimité à faire sens en tant que groupe à part. Seul un groupe pouvant arguer de son excellence au niveau de ses représentants peut justifier d’exister en tant que tel, pour des raisons qui sont assez évidentes, à savoir la nécessité d’une certaine traçabilité, qui est le fait du passage progressif de l’inductif vers le déductif.

   Or, les sociétés sont disposées à assumer une certaine diversité à condition que celle-ci ait sa raison d’être, ce qui vient compenser une certaine gène liée à une inévitable perte d’homogénéité, compensée par une forme de complémentarité. Dès lors qu’une différence est posée sans contrepartie fonctionnelle autre que sa propre survie ou qu’en tant que résultat de circonstances qui ne font plus sens, elle est vouée à disparaître. Une chose est d’expulser carrément, une autre est de poser de conditions au maintien sinon du groupe du moins de ses membres, ces derniers pouvant se dissoudre et se redistribuer dans les groupes restant autorisés. Quelque part, c’est peut-être là que se situe la question musulmane en France : on a fait appel à des travailleurs immigrés, en tant qu’individus - et en pensant qu’ils s’en retourneraient dans leur pays7 - et on se retrouve face à une communauté, refusant de repartir, arborant des revendications culturelles et religieuses spécifiques et en fait en porte à faux avec deux sociétés. Il semble que le message adressé aux Musulmans soit le suivant: tout en tant qu’individus, rien en tant que communauté : si vous voulez vivre entre vous, on ne vous retient pas. La France doit être capable d’évacuer de son Histoire ce qui ne lui sert plus et aux Juifs de souligner à quel point ils sont indispensables au rayonnement de la France dans le monde. La France sans ses Juifs serait handicapée par rapport à d’autres pays dans lesquels les Juifs sont pleinement employés. Les Juifs constituent un patrimoine de l’Humanité, une ressource humaine de premier ordre dont il serait bien fâcheux pour la France qu’elle se privât et autrement importante pour l’avenir de la France que la tête de pont musulmane en France laquelle ne fait sens, en fin de compte, que pour le monde arabe, selon une logique symétrique à celle des Croisés; au fond pour les Musulmans en France, il s’agirait d’annuler Poitiers (732). Tout comme le monde arabe a vocation à rejeter les Croisés et les Juifs d’Israël, de nos jours - à la mer, la France a vocation à refouler toute invasion arabe, sous quelque forme que ce soit et à maintenir une présence non arabe en Palestine.

   La présence des Musulmans en France est un lourd facteur d’hétérogénéité, susceptible de perturber, de brouiller le fonctionnement social, non pas tant d’ailleurs du fait de l’existence d’un sentiment identitaire particulier mais du fait de ses conséquences, à savoir une insuffisance de mixité et de brassage des individus avec le reste de la société française - processus qui aurait du logiquement être favorisé par une faible différenciation ethnique si on la compare avec celles des populations issues d’Afrique Noire ou d'Extrême Orient - ce qui produit des individus qui exacerbent précisément leur individualité et agissent comme des électrons libres à la fois captés par le système et à la fois ne lui obéissant pas vraiment - et ce en raison même du “racisme” alimenté par tout un ensemble de signes ostentatoires (langue, prénoms, cf. infra), comme si les Musulmans préféraient encore la tension à une véritable intégration tout comme on soupçonne parfois les Israéliens de préférer la guerre à la paix.

   Pour notre part, nous pensons que les différents échecs auxquels nous assistons, ici et là, pourraient s’expliquer par la crise de la condition féminine. L’élément féminin d’une population étrangère a en effet, selon nous, vocation à adopter plus facilement les valeurs de la société d’accueil mais le phénomène est désormais contrarié par la “masculinistion” des femmes, ce qui encourage l’endogamie, par crainte d’introduire un facteur inassimilable. D’où notamment la hantise croissante des “mariages mixtes”, terme qui ne fait sens que si l’on met l’homme et la femme sur un pied d’égalité et que si l’on sous-estime la capacité des femmes à “épouser” les valeurs de son conjoint.8

Jacques Halbronn
Paris, 18 février 2004

Notes

1 Cf. “Les Juifs, individus au coeur des nations”, sur Encyclopaedia Hermetica, rubrique Judaica. Retour

2 Cf. V. Viet, Histoire des Français venus d’ailleurs de 1850 à nos jours, Paris, Perrin, 2004. Retour

3 Cf. notre étude “Les Juifs et la notion d’Etat”, sur Encyclopaedia Hermetica. Retour

4 Cf. Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Feyzin, Ed. Ramkat, 2002. Retour

5 Cf. notre précédent ensemble d’études sur les “Juifs comme individus”, sur Encyclopaedia Hermetica. Retour

6 Cf. J. Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Paris, Perrin, 2003. Retour

7 Cf. Tai-Hong Yuen, L’enceinte. Essai sur l’immigration Chinoise en France, Intr. Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 1996. Retour

8 Cf. nos études sur le féminin, dans Encyclopaedia Hermetica, rubrique Hypnologica. Retour



 

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