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JUDAICA

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Les Juifs comme mémoire de l’Humanité

par Jacques Halbronn

    Les Juifs constituent un objet incontournable pour les sciences sociales. D’une part, en raison de la phobie qu’ils inspirent, dans la mesure oû toute phobie collective doit ètre au coeur du champ des sciences sociales d’autre part, en ce qu’ils seraient porteurs d’une certaine mémoire de l’Humanité, à laquelle les Sciences Sociales seraient amenées à faire appel.

   Les Juifs seraient ainsi les témoins d’un passé fort distant et auraient donc moins de difficulté à renouer avec celui-ci. Or, si l’on admet que les Sciences Sociales se doivent de s’ancrer sur des structures anciennement établies, l’on comprend que les Juifs aient joué et jouent un rôle important dans ce domaine, qu’ils s’y distinguent ; de Karl Marx à Claude Lévi-Strauss, en passant par Durkheim et Freud, Ricardo et Mauss, la liste est longue et elle concerne essentiellement des juifs d’origine germanique, Alsace comprise.1

   On peut en vérité considérer que sans l’essor des sciences sociales, l’image des Juifs en Occident ne serait pas la même que celle qui prévaut en ce début de XXIe siècle, avec une rétrospective de plus de deux siècles. L’Occident a besoin de la mémoire juive comme il a besoin du pétrole arabe, ressource implantée de très longue date.

   La mémoire juive est la condition d’un enracinement, d’un ressourcement de l’Humanité dans un temps déterminant, dans tous les sens du terme. Chaque juif est, en principe, porteur de cette mémoire et donc vouloir supprimer les Juifs revient à vouloir éradiquer l’Humanité de sa mémoire. Précisons, cependant, que c’est l’existence de cette mémoire qui caractérise le Juif, ce qui signifie qu’une personne non réputée juive, par son ascendance, peut néanmoins l’être et vice versa.

   Il ne s’agit nullement ici d’une mémoire anecdotique mais bien d’un souvenir structurel lequel n’a pas nécessairement à coïncider avec ce que nous en dit la Bible. En effet, ce n’est pas au moyen des connaissances scientifiques actuelles ni au moyen des textes traditionnels que l’on disposera d’autre chose que de présomptions.

   Rien d’étonnant, si l’on admet que les juifs sont les descendants, les vestiges d’un certain âge de l’Humanité, à la fois révolu et toujours éminemment prégnant, qu’ils sont la mémoire vivante de l’Humanité, et en ce sens comme une sorte de livre ouvert, bien plus important que n’est la Bible. A contrario, dans les cultures, comme c’est le cas du monde arabe aujourd’hui, qui ne se préoccupent pas ou peu de sciences de l’Homme, les Juifs n’occupent pas la même place et sont donc moins prisés.

   Est-ce que ce sont les Juifs qui ont suscité le développement des sciences sociales ou bien sont-ce les sciences sociales qui ont conduit à placer les Juifs en position favorable pour répondre à la demande, peu importe ici. Le résultat est là.

   Que seraient, au demeurant, les sciences sociales, sans les Juifs ? Elles se réduiraient à des spéculations à partir de nos connaissances actuelles, ce qui conduirait certainement à un hiatus et par ailleurs, elles seraient encombrées de toutes sortes de traditions considérées comme mythiques et sans véritable intérèt scientifique. Les sciences sociales sont un savoir du troisième type, impliquant une épistémologie tout à fait spécifique.

   La représentation des Juifs comme représentants d’une étape antérieure de l’Humanité aurait donc une certaine pertinence et l’expression Ancien Testament par opposition à Nouveau Testament ferait également sens, mais sous un angle quelque peu différent de celui habituellement adopté. Si les juifs en effet correspondent à un état antérieur de l’Humanité, comme c’est aussi le cas des femmes, cela ne signifie pas pour autant qu’ils n’aient plus de rôle à jouer, précisément en tant que mémoire de ce qui s’instaura et continue à fonctionner.

   En effet, l’existence même des Sciences Sociales tendrait à relativiser la toute puissance des sciences dites “dures”, lesquelles n’ont pas tout pouvoir sur la vie des sociétés et auxquelles échappent un certain nombre de paramètres. D’oû un revirement de l’attitude du monde chrétien et occidental à l’égard des Juifs, que l’on peut dater du courant du XVIIe siècle2, avec leur réintégration au premier plan, ce qui ne fut pas le cas dans le monde arabo-musulman, lequel fut confronté aux Juifs des autres aires culturelles plutôt qu’à ses propres Juifs et notamment en Israël. Le problème des rapports judéo-arabes tient selon nous à un tel décalage, à la rencontre avec un autre type de Juif ne correspondant pas à celui avec lequel les Arabes s’étaient familiarisé au cours des derniers siècles.

   Bien plus, les Arabes se sont trouvé confrontés à des modèles, à des représentations, forgées par le monde occidental et qu’ils adoptèrent avec plus ou moins de bonheur et dont une des applications est précisément le sionisme. Ce sionisme qui justement revendique pour les Juifs les droits liés à une présence ancienne dans la région, ce qui est bel et bien symbolique de cette problématique d’une réévaluation du passé face à une société qui, elle, fonctionne sur le fait accompli et sur la prééminence de ce qui survient en dernier. Nouvelle Querelle des Anciens et des Modernes et qui souligne le fossé qui sépare judaïsme et Islam, le premier monothéisme et l’ultime, selon les dires mêmes de l’Islam. Cette résurgence du passé fait évidemment problème pour une civilisation qui n’est pas en quète de ses racines et qui serait plutôt lancée dans une fuite en avant. Choc de philosophies de l’Histoire avec un monde chrétien en quelque sorte judaïsé, c’est-à-dire revalorisant, notamment par le truchement de la psychanalyse, la connaissance du passé, l’anamnèse et non pas l’amnésie.

   Un Occident, au demeurant, assez étonnant puisque à la fois à la pointe de la modernité au niveau technologique et en quète de ses origines, mélange détonant qui caractérise finalement le monde judéo-chrétien. A contrario, le monde arabo-musulman serait progressiste là oû le monde judéo-chrétien se complaît dans une certaine nostalgie. Un monde arabo-musulman qui n’est pas parvenu à effacer les étapes qui l’ont précédé, lesquelles semblent lui résister plus que jamais, comme si l’Histoire refusait désormais d’avancer mais préférait faire machine arrière, ce qui, on l’a dit, est assez bien personnifié par l’idéologie sioniste avec sa Loi du Retour.

   Autrement dit, pendant un millénaire, depuis la date de l’Hégire, au VIIe siècle, le monde semblait plus apte à parler du futur que du passé, ce dernier restant embrumé. Et puis, voilà que la science du passé prend tournure, qu’après les grandes Découvertes qui élargissent l’espace et qui correspondraient à un stade ultime d’expansion, on en soit passé à l’exploration des premiers àges, ce qui va conduire notamment au darwinisme et à la question de la filiation entre l’Homme et le singe, à l’essor de la Préhistoire et ainsi de suite.

   On en arriverait donc à ce paradoxe, à savoir que les deux derniers siècles, sur un certain nombre de plans, est beaucoup plus attiré par le passé que ne le fut le Moyen Age et que ce passé apparaît comme un horizon majeur. Le monde judéo-chrétien correspondrait ainsi à l’image de Janus, regardant à la fois vers l’avenir et vers le passé, et qui n’est pas sans créer une situation de double bind. Sortir du Moyen Age consisterait dès lors à renouer avec le passé et l’Homme du Moyen Age serait un homme qui n’aurait pas encore appris à interroger le dit passé, incarné par le Juif, témoin d’une ère jugée révolue. Mais précisément, la Révolution n’implique-t-elle pas l’idée d’un retour aux sources, du fait d’un processus qui ne correspond plus au “contrat” d’origine, pour reprendre une expression chère à Jean-Jacques Rousseau ?

   Si l’on considère la situation des Juifs maghrébins et notamment d’Algérie, à l’époque oû celle-ci était française, on peut penser que ces Juifs se sont senti aspiré, au XIXe siècle, par la France, échappant ainsi au carcan arabo-musulman et mettant ainsi fin à une symbiose judéo-musulmane. Les Juifs n’auraient finalement été tolérés dans le monde arabe que tant qu’ils appartenaient à un temps dépassé et qu’ils n’avaient pas de revendications du fait de leur antériorité. Leur caducité, leur obsolescence du point de vue de l’Histoire. devait se traduire dans la société islamique par leur marginalisation. Or, à partir du moment oû les Juifs n’étaient plus voués au retrait, à rester sur la touche, mais revenaient sur le devant de la scène, la diachronie, la succession, n’était plus respectée. Quelque chose d’impensable, d’imprévisible, avait eu lieu.

   On peut dire qu’avec la Révolution Française, sonna le glas de l’Islam, c’est le commencement de la fin - l’échec d’un pari, d’une surenchère - pour toute une théologie linéaire face à un résurgence de la cyclicité, dans la mesure même où la dynamique juive est un désaveu historique de la doctrine de l’Islam. Les Juifs surfent sur l’essor des sciences humaines de par leur talent à restaurer des structures ancestrales; ils s’imposent comme des maîtres à pense, des guides et, scandale supplémentaire, ils revendiquent le droit au retour sur une terre qu’ils avaient peu ou prou abandonnée : c’est le monde à l’envers ! Les Arabes avaient cru que l’histoire de cette terre, pourtant si chargée de symboles, pourrait leur appartenir indéfiniment. Pour les Arabo-musulmans, il faut lire le passé à la lumière du présent, ce qui encourage à réécrire le passé dans la perspective des événements les plus récents, ce qui a eu lieu devait avoir lieu et il faut juger des intentions par les résultats, tel est selon nous le credo des Musulmans en matière d’Histoire.

   On peut dire qu’avec la Révolution Française, sonna le glas de l’Islam, c’est le commencement de la fin pour toute une théologie linéaire face à un résurgence de la cyclicité, dans la mesure même oû la dynamique juive est un désaveu historique de la doctrine de l’Islam. Les Juifs surfent sur l’essor des sciences humaines de par leur talent à restaurer des structures ancestrales ; ils s’imposent comme des maîtres à penser, des guides et, scandale supplémentaire, ils revendiquent le droit au retour sur une terre qu’ils avaient peu ou prou abandonnée : c’est le monde à l’envers ! Les Arabes avaient cru que l’histoire de cette terre, pourtant si chargée de symboles, pourrait leur appartenir indéfiniment.

   En fait, règne chez les arabo-musulmans une certaine incrédulité : s’ils sont preneurs du progrès technologique qui les a enrichis du fait notamment du pétrole, ils restent ébahis et sceptiques face aux prétentions à restituer le passé, à le fouiller, à faire la critique des textes sacrés, bref à voyager dans le temps et ce d’autant que tout cela est difficile à prouver sauf à accepter de faire des Juifs les prophètes du passé, ce qu’ils tendent à devenir précisément pour l’Occident. Mais quand la praxis conduit à des changements géopolitiques, alors on s’aperçoit qu’il ne s’agit plus de légendes et de rèves et que le cauchemar est devenu réalité.

   Et pourtant, le nationalisme arabe n’est-il pas précisément un tel retour en arrière ? On peut penser en effet que l’empire ottoman a pu apparaître, au niveau politique, comme une nouvelle étape nécessaire, étant donné que l’Islam ne pouvait se cantonner au seul monde arabe. La résurgence de la spécificité arabe nous semble donc ètre en contradiction avec une idée linéaire de l’Histoire telle qu’elle nous semble découler de la Weltanschaaung musulmane. On peut donc se demander si le(s) nationalisme(s) arabe(s) ne sont pas un virus transmis par l’Occident et marqué par l’idée que les Empires doivent laisser la place à des structures plus anciennes, plus enracinées, alors que l’Islam aurait logiquement à légitimer une telle évolution impériale, transnationale, impliquant un certain dépassement des particularismes, ce qui explique d’ailleurs que l’Islam ait accepté d’assez bonne gràce d’ètre mis sous la coupe des empires français ou anglais, y compris en Palestine. C’est en fait l’ébranlement de ces empires coloniaux qui a renforcé les mouvements indépendantistes arabes. La décolonisation aurait donc eu des effets régressifs sur un monde arabe nullement hostile a priori aux empires, signes de progrès et de dépassement. Il y aurait donc, selon nous, contradiction entre Islam et nationalisme arabe. L’idée d’un pays judéo-arabe en Palestine sous la houlette britannique pouvait tout à fait séduire les Arabes mais c’est précisément la crise de l’idée impériale qui a exacerbé les nationalismes plutôt que l’inverse. Selon nous, l’Islam a vocation à l’empire et l’empire ottoman incarna longtemps selon nous l’avenir. La chute de cet empire puis la démission de l’empire britannique contraignirent les Arabes à une certaine forme de régression correspondant à l’essor des Etats Nations. D’ailleurs, il faudrait souligner à quel point les arabo-musulmans ont adopté, dans leur lutte, plus ou moins larvée, avec l’Occident, les valeurs mêmes de l’Occident : nationalisme, laïcité, constituant une nouvelle légitimité, en contradiction avec leurs propres valeurs, ce qui ne pourrait générer qu’une certaine forme d’aliénation s’il ne s’agissait en partie d’expédients et non d’une véritable adhésion.

   Il est, au demeurant, possible que ce soit la venue des Juifs en Palestine, à partir des années 1880 - dans le cadre même d’un empire ottoman finissant - qui ait été un facteur significatif du réveil du nationalisme arabe et notamment en Palestine même3 tout comme la colonisation par la France, notamment, a pu également, générer du nationalisme, dès lors que la domination impériale n’était plus du côté de l’Islam. On peut donc considérer que l’afflux de Juifs en Palestine, au sein de l’empire ottoman, avait été assez bien acceptée dans un premier temps. Rappelons que lors de l’Expulsion des Juifs d’Espagne, à la fin du XVIe siècle, une grande partie d’entre eux avait trouver à s’installer dans cet empire, encore à ses débuts.

   Qui contesterait, in fine, qu’il n’y ait là une crise profonde de l’idéologie islamique et son remplacement par le panarabisme avec ce qu’il implique de repli et de nostalgie du passé ? C’est ce qui rend les revendications islamiques en France quelque peu ambiguës ; sous couvert de religion, il s’agit bien plutôt d’une démarche nationaliste qui a fort peu de chances de pouvoir épouser les enjeux spécifiques à la France, à l’Europe, à l’Occident, ce que normalement l’Islam, stricto sensu, permettrait, s’il se restreignait à la sphère strictement confessionnelle. Comme dans bien des cas4, derrière la façade progressiste, on trouve un attachement au passé et à la perpétuation de certaines communautés étrangères.

   Il semble bien, en tout état de cause, que les arabo-musulmans n’aient plus d’autre choix que de reconnaître que nous sommes entrés dans un nouvel Age, lequel relativise les acquis d’une époque que les Musulmans voudraient placer dans l’absolu, attitude qui n’est plus guère de mise. On voit bien que l’attitude des arabes à l’égard du problème palestinien est fondée sur ce sentiment qu’il n’est pas question de revenir en arrière, sur la conviction désormais bien fragile que le passé n’a plus son mot à dire. Tel est, selon nous, le véritable enjeu plus ou moins avoué. Tel est le grand désenchantement !

   Le XXIe siècle, nous apparaît-il, sera probablement moins celui de la nouveauté que celui de la conscience de la permanence des choses. Autant, l’Humanité est-elle encore libre de transformer le monde qui l’environne, autant est-elle prisonnière de son passé et le progrès technique est si rapide qu’il aurait bien du mal à générer de nouvelles accoutumances exigeant des siècles d’immobilisme, laissant ainsi la place, faute d’ètre de taille, aux structures récurrentes et pérennes.

   Si les Juifs ont su attraper la balle au bond et répondre présents pour affirmer leur différence, au coeur même et non pas en marge - comme c’est le cas des Arabes - du monde occidental, en revanche, il semble que les femmes rechignent à reprendre du service, en assumant leur fonction de procréation en tant que moyen privilégié de favoriser des mutations, de créer une humanité nouvelle.

   On l’a dit, ailleurs, l’échec de l’intégration arabo-musulmane en France est largement du au féminisme, refusant désormais son rôle de brassage. Le nombre de maghrébins ayant réalisé des mariages mixtes a été largement insuffisant. On donne en exemple le cas des intégrations d’autres populations - Italiens, Polonais etc - mais il nous semble que celles-ci ont accepté de passer par le croisement avec d’autres populations, ce qui n’est pas le cas des Maghrébins. Encore faudrait-il bien souligner le fait que de tels alliages interreligieux, interethniques - s’ils sont dans l’absolu à double sens - sont censés avant tout faciliter l’intégration des immigrés dans leur lieu d’accueil. Il ne faudrait pas y voir une arabisation de la population française - rappelons que la très grande majorité des Musulmans en France n’ont pas la nationalité française mais seulement la sécurité sociale, surtout si l’on considère qu’une partie de ceux qui ont cette nationalité sont binationaux ou ne résident pas en métropole comme c’est le cas pour Mayotte, île de l’Océan Indien - mais bel et bien une francisation de la population maghrébine alors que les mariages mixtes entre Juifs et non Juifs ne se font pas nécessairement aux dépens des Juifs.

   La comparaison entre le cas juif et le cas féminin est édifiante : on peut penser qu’après l’expérience des sciences sociales dont on a dit à quel point il plaçait le passé - plus encore que ne le fait l’Histoire - au coeur de nos sociétés, on pourrait envisager de passer à des investigations bio-technologiques accordant une grande place aux femmes, à condition toutefois qu’elles acceptent de faire de leur ventre un laboratoire, faisant pendant à cet autre laboratoire, cette autre forge de Vulcain, qu’est le cerveau juif, soit deux lieux de (pro)création.

   L’utérus est le seul outil permettant aux femmes de reconquérir, à leur tour, un pouvoir depuis longtemps perdu, à condition d’en faire un usage plus audacieux que celui qui est en vigueur présentement et qui relève d’une routine, d’un travail, bien peu héroïque, sans surprise, si on compare avec son usage ancien, ouvert aux croisements les plus audacieux. Et bien entendu, il doit ètre clair que les produits de ces enfantements ne sauraient ètre à la merci des femmes mais à la disposition de la société, dans le cadre de programmes de recherche ! Peut ètre sur ce plan, le monde arabe a-t-il une carte à jouer, du fait que les femmes y ont une autre mentalité et semblent mieux disposées à servir les intérèts collectifs, sans faire passer avant leurs préoccupations individuelles. Qui sait si une surhumanité ne naîtra pas un jour en Orient, mais cela ne sera possible qu’en multipliant toutes sortes de croisements, de clonages, en multipliant les banques de sperme, en renforçant une certaine forme, à grande échelle, de polygamie, ce qui semble bien improbable, par les temps qui courent, dans le monde judéo-chrétien. C’est peut-ètre sur ce créneau que le monde arabe trouvera un jour sa revanche, profitant d’un féminisme à l’occidental, complètement décalé par rapport aux pratiques anciennes qui ont permis à l’Humanité de devenir ce qu’elle est, refusant d’assumer les contraintes propres au sexe féminin, et qui constitue présentement, à terme, le véritable talon d’Achille de l’Occident. A moins que les Juifs ne parviennent à démontrer qu’il est essentiel que nos populations occidentales apprennent à nouveau à se servir des femmes dans le sens du progrès de l’espèce, quitte à importer des femmes issues du monde arabe. Il nous semble en effet que l’Occident, dans les prochaines décennies, tendra à importer du Tiers Monde plus de femmes que d’hommes car les femmes constituent, de par leur propre corps, un apport technologique précieux là où les hommes ne sont qu’au service des machines. En conclusion, au niveau des ressources humaines, les populations les plus recherchées seront les Juifs et les femmes de par le potentiel, extrèmement ancien, qui est le leur et dont tout montre qu’on ne peut plus désormais faire l’économie.

Jacques Halbronn
Paris, 8 juin 2004

Notes

1 Cf. “Pour une anthropologie de la phobie”, Encyclopaedia Hermetica, rubrique Hypnologica. Retour

2 Cf. notre thèse d’Etat, Le Texte prophétique en France, formation et fortune, 1999. Retour

3 CCf. Benny Morris, Victimes. Histoire revisitée du conflit arabo-sioniste, Paris, Ed. Complexe, 2003, pp. 71 et seq. Retour

4 Cf notre article “les pièges de la représentation dans la communauté juive de France”, Site Hommes-et-faits.com. Retour



 

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