BIBLIOTHECA HERMETICA


Accueil ASTROLOGICA NOSTRADAMICA PROPHETICA

PALESTINICA JUDAICA ANTISEMITICA KABBALAH

AQUARICA HYPNOLOGICA GALLICA

Editions RAMKAT




HYPNOLOGICA

57

Populations en voie de marginalisation :
femmes et maghrébins

par Jacques Halbronn

    Est-ce la fin du modèle unique ? Nous pensons que de plus en plus, on se rendra compte à quel point il serait vain de trouver, par delà des formules minimales, un modèle qui puisse valoir pour les différentes populations qui cohabitent en France. Il convient notamment de ne pas rechercher un seul et même statut pour tous. Il est des populations qui sont tentées par le communautarisme ou qui semblent en tout cas devoir s’y résoudre, pourquoi pas, est-ce à dire que la France doive pour autant devenir communautariste ? Il faut faire la place à une certaine marginalité. En ce qui concerne les Juifs, il importe qu’ils déterminent comment ils se positionnent.

   Nous voudrions, à l’occasion de cette réflexion, étudier les particularités de la recherche au féminin au travers du discours de deux chercheuses, Françoise Héritier1 et Esther Benbassa dont les travaux et les discours nous paraissent vérifier que la pensée féminine offre une certaine spécificité, même et peut-être surtout chez des personnes ayant un certain bagage.

   Une telle spécificité est selon nous marquée par une sorte de tropisme vers ce qui est étranger, vers ce qui est nouveau, avec une certaine détermination à intégrer ce qui est hors normes. Nous avons montré dans de précédentes études (sur Encyclopaedia Hermetica) à quel point dans l’Histoire du Vivant les femmes avaient été autrefois un facteur décisif de progrès, quand le progrès passait avant tout par la mutation du sujet plus que de l’outil extérieur. Mais ce temps est déjà bien lointain où le ventre de la femme était comme une sorte de forge. Désormais, la femme est toute fière de pratiquer la contraception, et en outre, elle réduit la procréation à une affaire de reproduction clonique alors que la dite procréation était autrefois une aventure, une expérimentation avec énormément de déchets et d’élimination des nouveaux nés, de par leur monstruosité ou leur débilité : la mort a souvent succédé de peu à la naissance. De cette époque marquée par la quête d’une amélioration de l’espèce, les femmes ont gardé une idée du progrès, fait d’intégration d’éléments nouveaux. Or, par rapport à ces nouveautés et étrangetés, les hommes, pour leur part, restent très méfiants et ce notamment parce que cela leur rappelle peut-être un temps où la femme était capable de créer la surprise dans et de son ventre / utérus. Mais voilà, pourtant, belle lurette que l’humanité n’a pas connu de mutation et que l’être humain ne progresse plus d’un point de vue anatomique, le progrès se cantonnant dans l’amélioration de l’outillage externe. Il est devenu, en effet, très difficile d’expliquer comment l’Humanité aurait intégré génétiquement une certaine aptitude à s’orienter au milieu des astres. A contrario, les femmes fort nombreuses dans le milieu astrologique partent du principe que tout ce qui existe est en interdépendance. Nous pensons que le rapport de l’homme aux astres est lié à une transformation de nos repérages, de notre perception du monde et en cela on peut parler de l’émergence d’un homo astrologicus. Il aura donc fallu que l’homme se dote d’un outillage interne spécifique dont il ne disposait pas précédemment et non pas simplement d’outils d’observation externes, ce qui explique que même sans les dits outils externes et sans mode d’emploi, notre corps sait gérer ce rapport aux astres. Ainsi, le progrès ne consistait-il pas seulement en des mutations mais dans leur instrumentalisation, c’est-à-dire dans le sens accordé à ces mutations, dans le code social qu’on leur assignait. Il ne suffisait pas de produire des êtres distincts, mais de préciser leurs rôles. Comme le souligne Françoise Héritier, les êtres ainsi crées restaient des mystères sur le plan scientifique, génétique, il fallait faire avec, leur conférer une spécificité sociale, bref les instrumentaliser, c’est-à-dire apprendre à les repérer et à réagir d’une certaine façon : d’où des différences de comportements selon ce qui a été perçu. La question est de savoir si nous pouvons reprogrammer notre perception de ces catégories. Est-ce vraiment, comme semble le croire F. Héritier, parce que nous saurons que nos repères sont fondés sur un savoir insuffisant quant aux objets concernés, que nos réactions sont à revoir ? Nous ne le pensons pas : dès lors que l’instrumentalisation qui en est faite correspond à un besoin social, peu nous importe ce qu’est l’objet en soi. Et par ailleurs, le temps n’est plus où nous pouvons modifier nos repères et les réactions que cela enclenche.

   De fait, la filière d’intégration génétique n’est plus opérationnelle depuis belle lurette. La mutation concerne non plus le sujet mais l’objet, c’est-à-dire l’environnement de l’Homme, alors que lui-même ne change plus quant à ses facultés. Cela dit, la filière génétique fonctionne sur ses acquis et perpétue un état des connaissances qui ne correspond plus guère avec celui qui est nôtre aujourd’hui mais qui n’en reste pas moins valable à un niveau superficiel : c’est ainsi que si nous en savons beaucoup plus sur les astres, les astres ne s’en comportent pas moins comme ils le faisaient il y a des milliers d’années : les apparences à travers les âge sont immuables et c’est cela qui compte. De la même façon, même si nous avons énormément appris au niveau anatomique, génétique, biologique, notre perception basique des hommes et des femmes n’a pas bougé, ce qui explique que de jeunes enfants trouvent aisément leurs repères et savent distinguer fille et garçon et en tirer certaines conséquences. Quand Françoise Héritier relève que nos représentations du masculin et du féminin ont évolué, il ne faudrait pas pour autant qu’elle s’imagine que cela est susceptible de modifier notre comportement ancestral car, comme elle le note, elle-même, la répartition des rôles sociaux - la mise en place de “genres#148; (genders) sur la base de la sexuation - se situait sur un plan symbolique lequel est toujours en état de jouer son rôle car les repères n’ont pas changé. Croire que l’évolution du savoir scientifique serait susceptible de remettre en cause la place de repères millénaires est une position que nous considérons comme tout à fait contestable et contesté. Au demeurant, comment imaginer une société dont les repères ne seraient pas stables et tiendraient compte constamment de nouvelles donnes. Si l’humanité n’a pas été biologiquement et socialement bouleversée par l’accélération du progrès scientifique et technologique, c’est bien parce qu’elle n’en est pas vraiment tributaire sur l’essentiel. L’homme du Moyen Age dispose exactement du même équipement mental, physiologique, que l’homme du XXIe siècle alors que leur environnement est tout autre ainsi que leur mode de vie. On aura préféré construire des avions que de doter les hommes d’ailes.

   Il convient aussi de faire le point sur ce qu’on appelle les Traditions, lesquelles sont supposées nous fournir les données du passé. Ces documents sont souvent corrompus, retouchés, remaniés, interpolés ; bref, ils ne sont guère fiables; ils exigent une approche critique, une archéologie qui sépare le bon grain de l’ivraie. Les données historiques se mêlent au mythe. Il y a donc là deux héritages du passé : l’un qui passe par le livre (tablettes d’argile, papyrus, manuscrit, imprimés etc) - à commencer par la Bible - par la mémoire orale, qui constitue un ensemble assez douteux, l’autre qui passe par la génétique et qui, lui, est resté intact, en dépit des évolutions extérieures. De ce point de vue, notre connaissance du passé reste très imparfaite et l’approche historique, en tant que reconnaissance de ce qui s’est passé réellement, reste précaire. En ce sens, nous ne suivrons pas la démarche de la Nouvelle Histoire : ce qui a lieu est aléatoire, arbitraire, contingent et ne saurait se réduire à de grandes lois économiques, démographiques, météorologiques, non pas que nous ne pensions que l’Humanité n’obéisse à de telles lois, y compris dans le domaine des cycles cosmiques, mais il y a de nombreuses interférences entre les divers paramètres qui rendent souvent l’événement imprévisible.

   C’est dire que nous ne croyons guère aux aggiornamentos et aux révolutions supposés combler certains décalages entre le passé et le présent. Certes, l’humanité poursuit-il sa progression mais sur le plan de l’organisation sociale, le système sous-jacent est très ancien et s’est stabilisé depuis fort longtemps. Que les femmes prétendent le faire évoluer relève du fantasme et surtout de la nostalgie d’un pouvoir transformationnel perdu et qui fut aussi celui d’une descente dans la hiérarchie, le progrès ne passant plus par les femmes sinon au niveau de revendications sociales qui ne trouvent souvent guère de solution, à commencer par le problème de l’immigration, du racisme, de l’inégalité. Comme on l’a dit, le progrès social ne coïncide nullement avec le progrès scientifique et cela tient précisément à ce que les femmes n’ont plus joué leur rôle dans le brassage génétique, se contentant de procéder à un clonage répétitif. La position des femmes est donc pathétique: elles prétendent à des changements qu’elles seules pourraient produire si elles acceptaient de mettre leur corps au service de la société ; or leur démarche, sur ce point, va exactement en sens inverse à tel point qu’Esther Benbassa, quand elle parle de l’immigration musulmane en France n’aborde même pas le problème des mariages mixtes et de leur nécessité pour faciliter son intégration. On n’est pas sorti de l’auberge !

   Ainsi, à en croire le dernier ouvrage d’E. Benbassa, sous-titré La République et ses minorités. Les Juifs hier, les Musulmans, demain, Paris, Fayard, Mille et Une Nuits, 2004, il faudrait voir un parallèle - que nous jugeons pour notre part tout à fait factice - à deux siècles de distance entre l’intégration en France de ces deux populations. Il convient notamment de se méfier des piéges du langage : dire que l’on est “d’origine juive” n’a pas le même sens que de dire que l’on est “d’origine marocaine”. Certes, certaines similitudes peuvent être aperçues : dans les deux cas, ces populations, du moins de nos jours, se sentent concerné par ce qui se passe hors de France et notamment, dans les deux cas, en Palestine / Israël. En outre, est-ce que les Juifs ne faisaient pas problème quant à leur possible intégration comme c’est le cas actuellement pour les Maghrébins ? Nous répondrons que l’existence d’un Foyer Juif en Palestine est une affaire vitale pour les Juifs beaucoup plus que le sort des arabes palestiniens pour le monde arabe. On peut certes parler d’un peuple israélien face à un peuple palestinien puisque par la force des choses les Juifs vivant dans cette région ont acquis certains traits spécifiques que l’on ne retrouve pas nécessairement en diaspora, encore qu’il ne suffise pas que des Juifs mettent le pied en Israël pour changer et que l’immigration massive et quasiment exclusive des Juifs Russes, au cours des trente dernières années, doive relativiser une telle représentation des choses. Certes, les arabes palestiniens, de par une Histoire qui leur est propre, offrent-ils une certaine spécificité. Il n’empêche que les enjeux ne sont absolument pas les mêmes et que tout refus de le reconnaître relèverait d’une forme de négationisme. L’opposition pertinente n’est pas entre Israël et la Palestine mais entre Israël et le monde arabe dans son ensemble. On ne saurait oublier, en effet, que la création du Foyer Juif relève moins d’un quelconque nationalisme que d’une entreprise de survie, en tout cas de protection des Juifs, ce que la Shoa est venue confirmer dramatiquement. Si Jérusalem est important pour les musulmans, cela tient à une certaine volonté de se rattacher à la Bible et bien entendu à la conquête, soit des arguments pour le moins discutables puisqu’ils relèvent de l’emprunt et de l’appropriation d’un territoire appartenant à une autre sphère civilisationnelle, ce que vient confirmer le fait que le christianisme né en Palestine n’ait pas essaimé vers le monde arabe mais bien vers l’Occident et qu’il ait fallu élaborer une autre religion, l’Islam, né en Arabie, en une autre aire géographique, pour #147;couvrir#148; le monde arabe. Or, il nous semble bien que le cas maghrébin soit d’un tout autre ordre que le juif de France dans la mesure où il s’agit de ressortissants d’une autre sphère civilisationnelle. Insistons sur ce point : une société est censée progresser par ses propres moyens et non pas par un apport extérieur obéissant à une autre paradigme. En d’autres termes, nous pensons que toute tentative pour placer Israël et le “peuple” palestinien sur le même pied comme toute tentative pour placer la communauté juive de France sur le même pied que la communauté musulmane de France relève d’une escroquerie intellectuelle. Dans le premier cas, il convient de rappeler que jusque dans les années Quatre Vingt, Israël était confronté avec l’ensemble du monde arabe et non pas avec les arabes palestiniens qui se tenaient plus ou moins cois. Depuis, on assiste à une réduction d’échelle, faussant les perspectives initiales, dans la mesure où le monde arabe qu’affronte Israël ne consiste plus qu’en une enclave arabe au delà de la frontière civilisationnelle du Jourdain, c’est-à-dire à la périphérie du monde arabe et non point, comme certains le clament, en son coeur. Dans le second cas, les rapports judéo-chrétiens en Europe ont une dimension historique, symbiotique, très forte - qui a conduit d’ailleurs à la création d’un Foyer Juif en Palestine de façon à réguler les dits rapports - qui couvrent de longs siècles et cela n’a vraiment rien à voir avec la présence maghrébine en France qui est le résultat d’une politique d’immigration inconsidérée. Ajoutons que le christianisme est né au sein même du judaïsme, non seulement idéologiquement mais socialement et géographiquement - tout comme le protestantisme est né au sein du christianisme - alors que l’Islam a emprunté au judaïsme ; c’est un peu la différence entre deux langues latines d’une part et une langue latine comme le français et une langue germanique ayant emprunté au français comme l’anglais, d’autre part. C’est ainsi que Jérusalem est légitimement une ville sainte pour les Juifs et les Chrétiens alors qu’elle n’est sainte pour les musulmans que par mimétisme.

   Liberté et Egalité ont des implications bien différentes : on peut être libre et fraternel dans une société donnée d’agir à sa guise mais plus cette liberté s’exprime moins elle permet une égalité. En Algérie (cf. infra), les arabes étaient certes libres de pratiquer leur religion mais, par le fait même, ils ne se plaçaient pas en situation d’égalité par rapport aux autres populations s’accordant moins de liberté. Il semble que le problème se pose à nouveau dans ces termes pour les Maghrébins vivant librement en France et perpétuant leurs traditions, en circuit fermé, leur liberté ne garantissant nullement leur égalité. Il nous semble qu’il faille accepter que des populations cohabitent fraternellement sans avoir nécessairement les mêmes droits.

   Les arabes palestiniens et les maghrébins de France ne constituent qu’un faible pourcentage de la population arabe mondiale alors que si l’on ajoute les juifs israéliens et les juifs français - lesquels constituent la plus forte communauté d’Europe - nous parvenons à une proportion considérable de la population juive mondiale. E. Benbassa souligne le fait que parfois l’on prétend s’en prendre à l’Islam alors qu’on est avant tout concerné par les différences ethniques mais ce qu’elle oublie de dire, c’est que ce sont précisément les Arabes qui veulent faire passer leur caractère étranger comme une simple affaire de religion, ce qui revient à affirmer que les dits Arabes n’ont pas à faire effort pour s’intégrer, puisque la laïcité accepte a priori leur différence que l’on voudrait ne présenter que comme d’ordre religieux. Il semble que les maghrébins soient voués au communautarisme, ce qui ne signifie nullement que la société française devienne communautariste, elle doit accepter la présence de populations allogènes, maghrébine, africaine, arabe par trop typées pour s’intégrer pleinement mais qui n’en ont pas moins leur place. Ce n’est pas pour autant que les Juifs doivent se situer, eux aussi, dans une logique communautariste. On retrouve ainsi le modèle algérien et l’esprit du décret Crémieux : d’un côté, les Juifs, population capable de participer au plus haut niveau à la vie de la Cité et de l’autre des communautés ethnico-religieuses vivant dans leurs ghettos et heureuses qu’on les laisse vivre à leur guise. Mais cette fois, à la différence de ce qui se passait en Algérie colonisée, ce sont les indigènes qui constituent la société active et les éléments rapportés qui sont marginalisés. Comme en Algérie, aux Juifs de choisir de quel côté ils se trouvent, ce qui constitue pour certains un vrai dilemme : il y a ceux qui sont tentés par le communautarisme et par le rapport privilégié avec Israël et ceux qui ne l’acceptent que pour certaines populations problématiques mais pas pour eux et qui jouent complètement la carte de la présence individuelle au sein de la société française, non plus dans un sens vertical mais dans un sens horizontal, selon les concepts que nous avons développé ailleurs. Le problème de ces groupes marginaux, c’est précisément que toute tentative de les horizontaliser bascule inexorablement vers la verticalisation, c’est-à-dire la constitution de sociétés parallèles.

   Il conviendrait, par ailleurs, de ne pas prendre à la lettre la formule de #147;régénération#148; des Juifs de France, employée par les Révolutionnaires. Il semble bien, en effet, que l’on ait considérablement exagéré le décalage qui pouvait exister entre les Juifs de France et le reste de la société française et ce à fin de conférer d’autant plus de mérite aux nouvelles institutions. Cette intégration, en réalité, pourrait être comparée à celle des dhimmis, juifs et chrétiens, dans l’empire ottoman au XIXe siècle, à savoir de populations par ailleurs parfaitement assimilées à la culture environnante.

   Esther Benbassa, elle-même juive immigrée en France, fait abstraction du caractère perturbateur de l’immigration juive en France. Quand elle écrit que les Juifs de France ont eu du mal à s’intégrer, elle oublie que cela a largement tenu à la venue de Juifs étrangers ayant un tout autre profil et infiniment moins en mesure de se fondre dans le paysage français; il semble bien que l’afflux de juifs étrangers explique largement la judéophobie tout comme d’ailleurs la venue de population ayant un autre regard sur les Juifs, ce qui est le cas des maghrébins de confession musulmane, surtout s’ils retrouvent en France des Juifs d’origine nord-africaine, ce qui crée une enclave maghrébine en France, au sein de laquelle se développe et s’entretient la judéophobie. Avouons, en tout cas, que l’accueil de Juifs étrangers ne fut peut-être pas une bonne idée ; au lieu de favoriser la croissance #147;interne#148; de la communauté juive française, on aura préféré importer des Juifs peu assimilables. Il y a là, avouons-le, un déficit de la part des juives françaises qui n’ont pas accepté de procréer davantage mais aussi d’un refus des mariages mixtes, ce qui eût probablement été un moindre mal, la mixité génétique étant bien plus souhaitable que la mixité culturelle.

   Ajoutons qu’il ne semble pas qu’E. Benbassa ait une conscience très claire des effets perturbateurs d’une présence aussi exotique que celle de la population maghrébine dont le lien avec la société française reste superficiel et assez peu opérant, ce que l’on observe notamment au niveau de la délinquance, laquelle selon nous est un signe de non intégration, de non soumission aux codes sociaux dominants. On dira que les maghrébins parlent le français mais qu’ils le comprennent mal, du moins en tant que processus contraignant, échappant ainsi largement à la pression sociale tant dans leur pays d’origine que dans leur pays d’accueil, ce qui en fait des asociaux. Les maghrébins manquent de repères ; ils ne savent pas reconnaître la pyramide socioculturelle française et ils sont les premiers à s’appuyer sur de mauvais repères, en voulant savoir si telle personne est juive ou non, par exemple, comme s’il s’agissait d’une clef pour savoir ce qu’il faut penser d’elle. Moins les gens sont en phase avec les valeurs d’une société, plus ils s’accrochent à des généralités et des préjugés ; ils ne savent pas apprécier la qualité individuelle.

   La France nous semble bel et bien mériter Descartes. La langue française est une langue qui est restée beaucoup plus pure que bien d’autres, les emprunts étant périphériques et n’affectant pas le corps de la langue comme c’est le cas pour l’anglais. Cela signifie que la France a vocation à se développer par une logique de croissance interne et non pas par des apports externes, venus d’ailleurs, ayant d’autres sources. Certes, le mélange pourrait, selon une logique féminine, se révéler positif mais nous pensons qu’il s’agit d’une vision bien chimérique des choses, le temps des mélanges étant révolu et ce n’est pas au nom de la modernité du monde que l’on saurait trouver prétexte à multiplier les emprunts.

   Il y a tant chez François Héritier que chez Esther Benbassa, une dérive qui prône des transformations sociales, en s’appuyant sur une modernité dont elles ne semblent pas comprendre qu’elle n’est pas intégrable par l’organisation sociale. Que F. Héritier imagine que les nouvelles connaissances génétiques concernant le masculin et le féminin puisse justifier un changement du statut de la femme, sous prétexte que nos ancêtres se seraient trompé, par méconnaissance, par ignorance, c’est de sa part faire abstraction des pesanteurs anthropologiques extrêmement conservatrices. Qu’E. Benbassa en arrive à rapprocher une laïcité gérant la diversité au sein d’une société homogène comme l’était la société française de la fin du XVIIIe siècle avec une laïcité qui serait apte à intégrer des éléments radicalement étrangers relève également du contresens anthropologique. En tout état de cause, la devise Liberté, Egalité, Fraternité ne saurait nous obliger à voir de la similitude là où nous percevons de la différence, surtout de la part de populations qui ont toujours très nettement différencié les populations en leur sein. Cette fameuse devise vise en réalité à considérer comme égaux toutes les productions d’un système mais certainement pas ceux qui n’en font pas partie, c’est-à-dire qui n’ont pas fait l’objet d’un croisement génétique avec le dit système. Cette devise ne concerne pas ceux qui sont étrangers au système et ne sont que tolérés à sa périphérie; rappelons que c’est là le sens du mot profane, celui qui reste à la porte du temple et qui ne pourrait que profaner celui-ci. Autrement dit, il n’y a pas intégration au sein d’une société sans passer par le métissage génétique - ce qui signifie que toute intégration saute au minimum une génération - ceux qui s’y refusent, en restant à part, s’en excluent ipso facto. Il n’y a égalité qu’au sein d’une même. Et les Maghrébins, notamment, à notre connaissance, n’appartiennent pas, pour la plupart, à la principale de la société française, à la différence des Juifs ; ils relèvent, jusqu’à nouvel ordre, d’une autre et c’est au sein de cette autre qu’ils peuvent revendiquer l’application de la devise en question. Et c’est bien ce qui se passe dans le monde islamique, qui ne prône l’égalité qu’entre les musulmans. Au fond, cette devise n’a rien d’extraordinaire, elle ne fait que conceptualiser un état de fait, celui de la tribu ; elle doit être comprise de façon relative, c’est-à-dire qu’elle ne concerne que les membres d’une même et on ne passe pas si aisément d’une socio-historique à l’autre. Pour l’approche féminine, le croisement matriciel peut apparaître comme une source de progrès, pour l’approche masculine, en revanche, il y a là une entrave à un processus de croissance normal et une entreprises aussi hasardeuse et imprévisible, à terme, que les manipulations génétiques. En ce sens, la femme est bien la tentatrice, la sirène, celle qui dit “pourquoi ne pas essayer ?” Le problème, c’est que la femme, désormais, ne connaît plus qu’un seul mode d’intervention, la voie juridique, selon laquelle on pourrait tout remodeler à sa guise et à volonté, ce qui conduit à mettre la société en porte à faux avec ses déclarations, ce qui suscite un comportement schizophrénique. Nous dirons d’ailleurs que la femme a des tendances fortement schizoidiques, à savoir que c’est parce qu’elle est clivée qu’elle identifie mal, paradoxalement, les clivages tandis que l’homme serait plutôt marqué par des pulsions paranoïdes, impliquant une démarche plus systématique et unitaire et déterminant des frontières difficilement franchissables.

   Tout se passe, en effet, comme si les femmes croyaient pouvoir remplacer leur utérus par leur bouche, leur verbe, mais cette bouche n’est pas dotée des mêmes capacités alchimiques, elle en reste à la méthode Coué et aux voeux pieux ; la créativité féminine n’est décidément plus ce qu’elle était, il y a plus de 10.000 ans, on peut le regretter ! Du fait de cette carence, la femme n’a plus d’autre horizon que de prétendre oeuvrer au progrès sur le mode masculin mais force est de constater qu’elle n’y parvient guère sinon dans ses fantasmes. On notera le personnage de la Vierge Marie, dont on a fait de la fécondation un mystère, personnage qui illustre cette ouverture du corps de la femme vers l’inconnu.

   En conclusion, il nous apparaît qu’il y a une approche féminine de la recherche scientifique et singulièrement dans le domaine, au sens large, des Sciences de l’Homme. Les femmes sont plus douées pour être le réceptacle de quelque chose qui n’est pas elles, comme une bouteille qui se vide et qui se remplit - pour envisager des croisements audacieux et pour l’expérimentation de toutes sortes de combinatoires mais cela implique aussi l’existence de déchets et de leur élimination; les femmes, en revanche, seraient moins bien dotées pour cerner les modèles, les paradigmes derrière la complexité du réel, elles ne sont pas de bons anticorps pour préserver ou restaurer l’intégrité des structures. Si les femmes sont des récipients, les hommes nous feraient plutôt penser à des arbres dont les fruits sont la résultante d’un épanouissement et non pas quelque chose qui se serait greffé. Comment d’ailleurs pourrait-on à la fois être ouverts à ce qui est étranger, à ce qui vient d’ailleurs et être le gardien de la cohérence et de la pureté ? Les femmes sont programmées pour s’ouvrir à une présence étrangère, pour la supporter sans la rejeter - d’où des connaissances souvent éparses mal articulées les unes par rapport aux autres - alors que les hommes, quant à eux, sont programmés pour aller au bout d’un processus, pour l’amener à maturité sans emprunter à l’extérieur, sans tricher en recourant à un apport plus ou moins parasitaire dont ils s’empliraient, comme le font naturellement les femmes.

   Ce qui rend le dialogue difficile, c’est que rien n’est plus insupportable pour le psychisme féminin que les limitations et les frontières, comment donc pourraient-elles accepter des définitions strictes ? Le drame, c’est que cette revendication de progrès social devrait passer par le laboratoire de la procréation et non pas se satisfaire de bonnes paroles. On voit l’inanité de mesures sociales comme la parité; on pressent aussi une certaine irresponsabilité lorsque certaines femmes veulent conduire l’Humanité à tenter des expériences bien incertaines tout en refusant de donner d’elles-mêmes au niveau où cela pourrait être efficace. Certes, cette invitation au progrès est-elle touchante et il est vrai que le progrès social n’est pas à la hauteur du progrès scientifique mais à qui la faute ? Selon nous, en effet, il n’est pas de reprogrammation possible des structures sociales sans passer par le génétique. C’est ainsi que pendant des millénaires, l’humanité a pu se transformer, en mettant énormément les femmes à contribution. Ces temps là semblent bel et bien révolu et les femmes être les témoins d’un autre âge ; on serait ainsi passé d’une ancienne alliance où le progrès passait par les femmes et la sélection des espèces à une nouvelle alliance où le progrès se situait dans l’instrumentalisation du monde extérieur. Nous employons à dessein ces termes d’alliance généralement utilisés pour parler du passage des Juifs aux Chrétiens car il s’agit bien là d’un basculement capital dans l’Histoire de l’Humanité, lequel basculement a fort bien pu ne pas se produire pour d’autres “humanités” dans l’univers, lesquelles ont pu maintenir plus longtemps le processus de mutation et donc dépendre moins d’un développement technologique externe, ce qui implique une écologie moins agressive, impliquant moins l’environnement, puisque c’est l’être humain qui se transforme : au lieu de se chauffer avec du bois, pourquoi, en effet, ne chercherait-on pas, par un certain eugénisme, à rendre le dit être humain plus résistant aux changements de température, ce qui tient à une logique que nous qualifions de féminine ? Efforce-toi de te transformer plutôt que de transformer le monde, pourrait dire un proverbe féminin.

   Cela dit, le parallèle entre Juifs et femmes que nous avons esquissé, à un moment, à propos de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance (Ancien et Nouveau Testaments) ne saurait nous fourvoyer : nous avons simplement laissé entendre que les femmes n’étaient plus ce qu’elles étaient, que leur part au progrès de l’humanité avait singulièrement chuté depuis que l’humanité n’avance plus par mutation génétique, qu’il n’y a plus de transmission de caractères acquis. Pour nous, les Juifs, tout au contraire, ont parfaitement préservé leur potentiel créatif comme chacun peut l’observer si l’on aborde leur participation au progrès scientifique. Nous avons simplement voulu dire que quelque part ce qui est dit des Juifs jugés par certains à tort témoins d’un autre temps vaut avant tout pour les femmes, laissées pour compte. Bien au contraire, les Juifs ont placé les femmes en retrait, notamment dans ce théâtre qu’est la synagogue. En ce sens, le christianisme, on l’a vu, avec la problématique de la Vierge, fécondée par une source inconnue et en tout cas étrangère, nous apparaît comme une tentative de retour à une ère du féminin, Jésus apparaissant au bout du compte, comme un Surhomme, un dieu, né d’un alliage extraordinaire, miraculeux, et en quelque sorte non humain, l’humanité parvenant ainsi à son aboutissement, créant ainsi l’Homme saint, idéal, parfait ? Est-ce que le christianisme ne prône pas une transformation intérieure plutôt qu’une orthopraxie, qui implique un rapport de l’homme avec le monde environnant ? On voit en tout cas à quel point la civilisation technologique n’est guère en phase avec le christianisme ; elle serait plus une affaire judaïque d’appropriation du monde ? Mais la civilisation occidentale est également marquée par l’utopie, par une volonté de changer les hommes mais sans pour autant assigner à la femme le rôle qui avait été le sien antérieurement quand le progrès sortait de son ventre. C’est dire que le pôle féminin du monde judéo-chrétien est bien faible voire impuissant en comparaison du pôle masculin, ce qui n’empêche pas que nous vivions sur les acquis d’une évolution et d’une sélection des espèces qui doit beaucoup au travail - dans tous les sens du terme - des femmes d’antan qui se sacrifièrent pour que l’humanité progresse et souvent enfantèrent dans la douleur. Quel contraste vraiment entre la part énorme qui fut celle des femmes du passé et la part dérisoire qui est celle des femmes d’aujourd’hui, toutes fières, comme le clame François Héritier, de s’être émancipées de leur condition procréatrice, et qui ne sont plus guère, depuis déjà des millénaires, que le stérile et routinier souvenir d’une ère révolue ! Si nos sociétés sont aujourd’hui tant faites de juxtaposition de populations diverses, n’est-ce pas du fait justement du refus des femmes de servir de cobayes ? Or, le progrès au féminin implique pour la femme de payer de sa personne, de sortir de ses entrailles une nouvelle humanité. On est loin du compte !

   Mutation et instrumentalisation sont deux opérations majeures du progrès de l’Humanité. En ce qui concerne les mutations, il semble assez peu probable que l’on puisse faire apparaître de nouvelles variétés d’humanité, sauf éventuellement au niveau biotechnologique, par un mariage du vivant avec la machine. Pour ce qui est de l’instrumentalisation des catégories humaines existantes, il semble que là également, l’on ait peu de perspectives de modifier la façon dont nous sommes programmés à les gérer ; mais même dans notre rapport à certains repères célestes, on voit mal qu’il puisse y avoir changement, ni par suppression, ni par augmentation, du moins pour ce qui est de nos automatismes et de leur transmission génétique. Autrement dit, notre société est marquée par des processus sur lesquels elle n’a plus guère prise, même si ces processus sont le résultat de l’activité humaine en des âges fort reculés. Laisser croire le contraire serait de la pure démagogie. Le progrès, en l’état actuel des choses, passe par une conscientisation de ces processus et leur optimalisation. Tant mutation qu’instumentalisation du monde et des hommes passent par la transmission génétique. Il ne faudrait pas croire que de nouvelles mutations sont possibles ni que nous pouvons ou devons réviser nos comportements ancestraux à la lumière de quelque savoir revu et corrigé et faudrait-il d’ailleurs suspendre nos comportements au progrès scientifique et technique en perpétuelle, incessante, avancée ? Les tentatives pour ce faire ont surtout crée de la confusion et corrompu certaines traditions.

   Face à ce champ de la mutation et de l’instrumentalisation, existe certes un autre champ, qui est celui de la Science, laquelle s’efforce de connaître ce que sont les objets du savoir et non pas ce que nous projetons sur eux : on veut savoir ce que sont réellement les astres, leur composition chimique, leur rayonnement; on veut savoir les formules chromosomiques qui distinguent les hommes et les femmes et ainsi de suite. Certains croient qu’il est possible d’intégrer un tel savoir dans notre organisation sociale et pensent d’ailleurs - cela est assez patent - s’en servir pour remettre celle-ci en question. Ce que nous pouvons faire, en revanche, c’est créer en parallèle avec notre monde, un monde de la machine, dont nous sommes les démiurges sinon les dieux. Il est clair que nous vivons dans un tel contexte, avec un certain antagonisme entre plusieurs représentations du progrès. Il nous semble, pour notre part, plus sage, de respecter ces deux plans sans chercher à les mélanger ou à les amalgamer. L’Humanité repose sur une connaissance archaïque du monde voire sur des besoins qui ont marqué des siècles lointains ; tout cet héritage continue à se perpétuer de génération en génération, à l’identique. Notons toutefois la pratique des mutations imprévisibles concernant les végétaux, les plantes transgéniques, les virus, qui sont la face obscure et féminine du progrès.2 C’est là quelque chose de fixe qui permet à l’humanité, par ailleurs, de mener une quête, quant à elle, jamais achevée. Ce qui nous fait dire que la femme, après avoir été un vecteur de progrès, incarne désormais une certaine immuabilité des choses tandis que l’homme est taillé pour explorer inlassablement l’univers sans pour autant se permettre de porter atteinte à l’ancienne organisation du temps et de l’espace de la Cité. C’est précisément en découplant le progrès social et le progrès scientifique que l’Humanité est à même de ne pas être victime de sa dynamique. En ce sens, le temps des expériences que l’homme peut conduire sur l’homme est révolu, en ce sens, l’homme est sacré, ce qui signifie que le temps n’est plus à l’exogamie qui brouillerait les structures. Or, il apparaît que certains en voulant croiser ces deux plans les mettent tous deux en péril : en masculinisant un ordre social qui doit rester essentiellement féminin et en féminisant une recherche scientifique qui doit rester essentiellement masculine. Qui ne voit qu’une telle confusion des genres, dans tous les sens du terme, mènerait au chaos ? Autant, l’humanité est capable d’intégrer au fur et à mesure les percées de la science et de la technique, autant doit-elle se protéger contre tout aventurisme géopolitique, surtout s’il est conduit au nom d’une Science qui ne tient pas compte du poids de l’Histoire, c’est-à-dire de la façon dont l’Humanité s’est programmée. Il convient en ce sens de revaloriser le rôle de l’Historien lequel ne saurait réduire l’Homme à des lois universelles et intemporelles. La “Nouvelle Histoire” à la Marc Bloch ou à la Fernand Braudel3, est une subversion de l’Histoire, elle en est l’antithèse par son caractère réducteur. L’approche religieuse est somme toute beaucoup plus respectueuse de l’Histoire et c’est en ce sens qu’elle croit devoir refuser le (néo) darwinisme, sans comprendre que celui-ci fait la part belle à l’Histoire, c’est-à-dire à la contingence, à l’accident. Nous ne suivrons donc pas Georges Charpak et Roland Omnes4 quand ils laissent entendre que nous serions déterminés par ce que nous ignorons; cela est certes vrai au niveau individuel, cela ne l’est pas à celui de l’Humanité, laquelle est avant tout déterminée par ce qu’elle a compris et surtout interprété du monde, dans un temps révolu, c’est-à-dire qui ne saurait faire l’objet d’une nouvelle révolution. Le futur de l’humanité est marqué par cette tension précisément entre ce qui s’est joué et ce qui ne s’est pas encore joué et la marge est plus étroite qu’on veut bien le dire, n’en déplaise aux partisans des mutations biologiques ou mentales à venir. Nous somme donc bel et bien en présence de quatre discours, celui de l’historico-religieux, celui de la techno-science, celui de la mutation biologique et celui du juridico-politique, ces deux dernières approches étant probablement les plus périlleuses.

   Quant à ce dernier aspect, la France “révolutionnaire”, notamment, porte une grande responsabilité, elle qui, parallèlement à la révolution industrielle, se lança dans une entreprise de colonisation - le terme visant la rencontre avec des mondes ayant suivi d’autres voies de développement - mais aussi d’émancipation - le terme visant la remise en cause notamment du clivage masculin / féminin, et ce du fait d’une panacée juridique qui croit tout résoudre à coup de naturalisation et de suffrage universel. Qui ne voit que le grand problème du XXIe siècle consistera à éponger les dettes ainsi contractées envers des populations auxquelles on a promis mont et merveilles et qui n’en demandaient peut-être pas tant ? Il nous apparaît que la meilleure combinaison est un équilibre entre l’historico-religieux et la techno-science - et notamment autour de la théorie des quanta5 - étant entendu que l’autre combinaison, celle qui associerait le juridico-politique et la mutation biologique, se révèle singulièrement chimérique en ce qu’elle laisse entendre qu’il ne sert guère de savoir ce qu’est le monde et qu’ il suffirait de savoir ce que l’on veut en faire.

Jacques Halbronn
Paris, le 18 mai 2004

Notes

1 Cf. Masculin / féminin II. Dissoudre la hiérarchie, Paris, Odile Jacob, 2004. Retour

2 Cf. Sylvie Simon, Enfants Indigo. Une nouvelle conscience planétaire, Paris, Ed. Rocher, 2004, pp. 102 et seq. Retour

3 Cf. notre étude Astrologie et Nouvelle Histoire, sur Encyclopaedia Hermetica. Retour

4 Cf. Soyez savants. Devenez prophètes, Paris, Odile Jacob, 2004, pp. 50-51. Retour

5 Cf. G. Charpak et R. Omnes, Soyez savants, op. cit., pp. 56 et seq. Retour



 

Retour Hypnologica



Tous droits réservés © 2004 Jacques Halbronn